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Journal de Bord d'une thérapie cognitivo-comportementale. - Page 11

  • Février 2013

    Au cours de cette séance, le psy m'a fait parler de ce sentiment de peur d'être humiliée.
    Il m'a demandé s'il y avait un sentiment de honte. Il n'y en a pas. La honte, c'est quand on se sent coupable de quelque chose, ce n'est pas le cas. Il s'agit plutôt de vexation, de blessure d'amour propre.
    Il m'a fait citer des phrases qui me provoquent cette vexation. Il voit un point commun entre ces phrases, je ne l'ai pas vu. Il m'a demandé de noter ces phrases et de réfléchir à leur point commun, comme nous avions procédé pour trouver le postulat de ma phobie sociale.

  • Sortir de la lutte et choisir la vie

    Le titre de la note est tiré du texte de présentation de l'ACT par Benjamin Schoendorff.

    Grâce à l'ACT, je pense que j'ai franchi un nouveau palier ce week-end.

    Ça fait quelques mois maintenant que je médite presque tous les jours, que je travaille sur l'acceptation des moments difficiles, l' autocompassion dans ces moments-là, et l'action malgré l'angoisse. Je le fais sur des petites choses, un peu tous les jours. Cet entraînement m'a permis de passer outre une ÉNORME angoisse ce week-end, et d'agir malgré cette dernière. J'ai réactualisé mon budget et l'ai donné à lire à mon mari sans qu'il ait à me le demander. L'angoisse était vraiment très forte. J'ai pratiqué l'auto-compassion et cela m'a aidée.
    N'en déplaise à Mr Schoendorff, il s'est agi de lutte. J'ai lutté, mais je n'ai pas lutté pour faire diminuer l'anxiété. J'ai lutté pour agir, pour ne pas tenir compte des signaux d'alerte que m'envoyaient mon cerveau et mon corps, comme on peut décider de ne pas tenir compte d'une douleur dans le dos et continuer à travailler. J'ai lutté pour et pas contre.

    D'autres choses se débloquent grâce à la méditation de pleine conscience et l'ACT :

    J'ai toujours eu des problèmes de poids. Je grossis tout le temps, sauf quand je fais un TAG où là je maigris drastiquement, parce que l'angoisse non-stop est anorexigène chez moi.
    Depuis le début de l'année, et sur les conseils de ma diététicienne, je travaille sur mes sensations de faim et de satiété avec la méditation de pleine conscience. J'interroge mon corps. En début, milieu et fin de repas, j'interroge mon corps pour savoir si j'ai encore faim. Quand j'ai une envie de manger, j'interroge mon corps pour savoir s'il s'agit de faim ou plutôt d'un inconfort émotionnel qui me pousse à vouloir manger. C'est ce qu'on appelle le Mindful Eating. Et je réussis à nouveau à perdre du poids, sans même surveiller ce que je mets dans mon assiette.
    Un peu de lecture à ce sujet :
    - Les kilos émotionnels
    - Les articles en ligne du Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids

    Mon affirmation s'améliore. Je reprends petit-à-petit confiance en moi dans le sein du couple et avec mes proches. J'ai de moins en moins peur de la peur, peur de mes proches, de leur jugement. Cela se traduit par des petites choses, mais j'ai bon espoir que cela porte ses fruits.
    Tout entraînement porte ses fruits.

  • Janvier 2013

    Le psy m'a fait parler de mes souvenirs d'humiliation pendant l'enfance. J'ai beaucoup pleuré. J'ai raconté des choses que j'avais toujours évité de raconter.
    Devant ma douleur, le psy a suggéré que nous continuions à parler de cela tant que je n'ai pas tout vidé mon sac. Ce ne sont pas des événements si dramatiques ou violents, c'est la façon dont je les ai vécus qui est douloureuse.

  • décembre 2012

    Au cours de la séance du mois de décembre, nous avons reparlé de mon hypersensibilité à la critique. Nous avons établi que lorsque cela se manifeste, la chose dont j'ai peur, c'est d'être humiliée.

    J'avais déjà compris cela grâce au livre "50 exercices pour s'affirmer" de Philippe Auriol et Marie-Odile Vervisch. A l'issue de l'exercice n°8 "S'affirmer ça peut vous faire peur", la peur d'être humiliée passe devant celle d'être rejetée et celle d'être ignorée.

    Le psy m'a demandé de chercher dans mes souvenir un ou des évènements traumatisants de la petite enfance au cours de laquelle j'aurais été humiliée. Je ne me souviens que de mon institutrice de CP-CE1 qui pratiquait beaucoup l'humiliation des élèves. Le psy dit que le souvenir que je lui ai raconté ne suffit pas, de chercher encore. Je lui raconté un épisode (dictée épinglée dans le dos, je devais faire le tour de la salle de classe pour bien montrer à mes petits camarades combien j'avais fait de fautes), mais peut-être n'a-t'il pas compris qu'elle le faisait en permanence. Je ne sais plus si je lui ai raconté d'autres souvenirs ou non.
    Je ne vois pas de quel autre évènement il pourrait s'agir. Il faudrait que je demande à mes parents et à mes frères s'ils ont le souvenir de quelque chose.

    J'ai trouvé une définition intéressante de l'humiliation dans laquelle je me retrouve sur le site Auto-Développement de la psychologue Michelle Larivey :

    Des exemples

     1.   Il m'a humilié publiquement en révélant ce secret de famille.
     2.   J'ai été humilié d'échouer alors que je pensais obtenir la première place.
     3.   Cela m'a humilié de devoir lui faire des excuses.
     4.   Les prisonniers ont subi des traitements humiliants.

    Qu'est-ce que l'humiliation ?

    L'humiliation n'est pas une émotion. C'est une blessure à l'amour-propre, plus particulièrement un accroc à l'image que l'on veut donner de soi-même. L'humiliation nous est infligée par un autre ou par nous-mêmes. Elle est habituellement accompagnée par un sentiment de honte. Elle déclenche souvent de la colère ou de la révolte.

    À quoi sert l'humiliation?

    Être humilié est le signe que nous n'assumons pas la situation. Ce refus peut s'expliquer par la peur d'entacher notre image, comme dans les trois premiers exemples. Exemple 1: je suis mortifiée de devoir subir le jugement des autres concernant ma situation familiale car j'en ai honte. Exemple 2: je suis fâché car mon image de moi va souffrir de ma piètre performance. Exemple 3: selon mes valeurs, je me suis abaissé à faire des excuses.

    L'humiliation déclenchée par la crainte d'entacher notre image nécessite la présence d'un public. Elle provoque alors un sentiment de honte.

    Dans d'autres cas, comme celui du dernier exemple, l'humiliation a peu à voir avec la réactions des autres. Elle provient du fait que ce que nous subissons est dégradant à nos propres yeux. C'est le cas de l'humiliation subie alors que nous sommes en situations d'impuissance. Ce n'est pas la honte qui prédomine alors, mais la colère ou la révolte, généralement retenues ou dissimulées à cause des risques qu'entraînerait une réaction ouverte. Cette inhibition volontaire contribue à rendre l'expérience encore plus humiliante en faisant de nous les complices silencieux de l'expérience révoltante et dégradante.


    Bref, humiliation publique (salle de classe) + manque d'affirmation = honte très forte et sentiment d'impuissance, peut-être avec colère rentrée, mais je ne m'en souviens pas, je pense que je m'en souviendrais si c'était le cas.
    La colère rentrée, c'est plutôt ce que je ressens actuellement quand on me fait une remarque que je prends mal (c'est à dire dès qu'on me fait une remarque).

    Un texte très intéressant sur la honte à lire ici aussi.

    En tous les cas, le psy a compris que ce phénomène est omniprésent et me pourrit la vie, et ça, ça va m'aider.

  • Novembre 2012

    Je suis arrivée à cette séance la mine un peu renfrognée par l'incompréhension de la séance précédente.
    Mon mari m'avait incitée à revenir sur ce qui s'y est dit. J'ai réussi à le faire. C'est la première fois, depuis que je vois ce psy, que j'arrive à oser revenir sur ce qui s'est dit à une séance précédente, alors que ce n'est pas la première fois que j'en ai ressenti le besoin.

    Nous nous sommes donc expliqués sur ce désaccord.
    J'avais refusé l'achat d'un objet de loisir à mon mari. Nous nous étions pris la tête sur le pourquoi de ce refus. J'en étais arrivée à la conclusion qu'il s'agissait plus de lui exprimer ma frustration, que de faire attention au budget. Le psy, lui, pensait qu'étant donné ma situation financière, il était souhaitable de refuser cet achat. Ce en quoi il n'a pas tort, mais je n'ai pas refusé pour cette raison-là.
    "De quoi êtes-vous frustrée ?" m'a-t'il donc demandé. De tout un tas de choses que je ne fais plus, parce que j'évite des situations potentiellement conflictuelles.
    "Des exemples ?" m'a-t'il demandé. Par exemple, je ne regarde plus de films. Parce que quand je regarde un film, il arrive fréquemment que je m'endorme devant. Mon mari s'en rend compte et me fait généralement une réflexion du genre "T'as bien dormi ?" à la fin du film. Réflexion que je prends très mal, donc conflit. Du coup, je ne regarde plus de film, ça me permet d'éviter ce genre de réflexions.
    Le psy m'a dit qu'il fallait que je trouve pourquoi ce genre de réflexion était inacceptable pour moi, parce qu'à ses yeux, il n'y a rien de méchant, peut-être un peu d'ironie, mais ce n'est même pas sûr.

    Nous allons donc travailler sur ce que j'ai qualifié d'hypersensibilité à la critique et dont je parle au psy depuis 2010. Ce thème revient régulièrement au fil des notes de ce blog. En 2010, les critiques et autres réflexions me provoquaient des crises d'angoisse. Aujourd'hui, je suis plus affirmée, donc cela provoque des engueulades. Je pense qu'il s'agit d'un nœud important dans mes difficultés relationnelles. Si nous arrivons à le dénouer, quel soulagement !

  • Jésus reviens, Jé-ésus reviens

    J'ai terminé de lire le livre de Benjamin Schoendorff sur l'ACT.
    Je mets en pratique au quotidien. Il me semble que cela devient de moins en moins difficile de me distancier de mes pensées anxieuses, de ne les considérer que comme ce qu'elles sont : le produit de mon intelligence et non la perception de la réalité. J'essaie de ne plus les chasser, mais de ne pas en tenir compte dans mes actions.

    J'ai eu du mal au début, parce qu'il n'est pas spécifié dans le livre ce qu'on doit faire quand on est en pleine crise d'angoisse, pour la faire s'arrêter. Et puis je suis arrivée au chapitre 7 "Levez les dernières barrières", où il est question d'éprouver de la compassion pour soi-même. Lorsque des pensées anxieuses apparaissent, la compassion est un bon moyen de lâcher prise.

    Je me suis rendue compte que je ne savais finalement pas trop quoi mettre derrière ce terme de compassion.

    Schoendorff la définit comme suit :
    La compassion envers nous-même, c'est notre capacité à accueillir avec douceur ce que nous ressentons et pensons. C'est faire de la place à nos souffrance, tout en souhaitant les voir s'alléger. C'est le geste que nous faisons pour réconforter un enfant qui a mal, pour accueillir avec douceur tant sa douleur que l'expression de sa douleur, sans la juger. C'est le fait de rester disponible et présent à la douleur tout en souhaitant la voir s'apaiser.

    J'ai cherché quelque chose de plus "pratique". J'ai trouvé sur Egide.Altenloh.com ceci :
    Construire son image de compassion idéale
    Il existe quatre qualités fondamentales à la compassion :
    La sagesse. Elle sait ce que signifie être un être humain. Elle comprend ce qu'est la souffrance, la haine, le désespoir, la solitude, le désir et la joie. Elle comprend que les créations de l'esprit – avec tous ses sentiments, stratégies, stéréotypes complexes et parfois confus – font partie intégrante de l'existence et sait comment avancer elles.
    La force et la résistance. Elle est solide et sait encaisser les chocs. Elle sait aussi se montrer énergique pour défendre ou protéger ce qui est important.
    La chaleur et la douceur. Elle irradie un halo de tendresse. Dans certaines pratiques bouddhistes, on imagine le bouddha envoyant la compassion sous forme d'énergie.
    L'absence de jugement. Notre image de compassion ne nous condamne pas, ne nous juge pas, ne nous critique pas. Ce qui ne signifie pas qu'elle n'a ni désir ni préférence, seulement que son désir le plus profond est notre bien-être et notre épanouissement.


    Et là, ça a fait tilt, mon image de compassion idéale c'est Jésus. Le Jésus de quand j'étais petite au catéchisme et dans Fripounet.
    Le Jésus qui donne un amour inconditionnel et sans jugement, celui qui accueille Marie-Madeleine, tout ça.
    C'est sympa, ça faisait longtemps qu'il était sorti de ma vie.

    Jésus reviens...
    Jésus reviens, Jé-ésus reviens
    Jésus reviens parmi les tiens
    Du haut de la croix indique-nous le chemin
    Toi qui le connais si bien



    Du coup, j'ai compris le phénomène des Born Again Christians, la rédemption par la foi et les sectes.

    NB : Si vous voulez monter une secte, appliquez le livre de Schoendorff sur vos fidèles : remplacez la méditation (le "SIM") par la prière et zappez le travail sur les valeurs (le patient doit déterminer ses propres valeurs, ce qui compte vraiment pour lui dans la vie) en le remplaçant par des règles d'obéissance inconditionnelle au gourou.

  • Octobre 2012

    Lors de cette nouvelle séance, je sortais d'une prise de tête avec mon mari en rapport avec mes problèmes avec l'argent, j'en étais bouleversée. Je suis toujours bouleversée par ce genre de choses. Le psy a retourné le problème en me le présentant sous l'angle "ce n'est pas un problème psychiatrique, c'est un problème de couple. Je n'ai donc pas de conseil à vous donner, mais je vous donne mon avis en tant que personne. Vous pouvez ne pas être d'accord avec moi."
    Le psy et moi nous ne sommes pas du même avis. Il fait partie des gens qui ont du mal avec nos choix de vie (à mon mari et à moi) et qui ont tendance à penser que mon mari profite de la situation. Je ne suis pas de cet avis.
    Cette séance m'a bouleversée, jusqu'à ce que je comprenne ce qui me bouleverse : je ne suis pas d'accord avec mon psy. Après avoir compris ça, ça allait beaucoup mieux.

    A ce sujet, j'ai lu sur le site ACBS, dans la rubrique l'ACT en français, que nos comportements pouvaient être gourvernés par des règles verbales, et ce selon différentes modalités.
    Première modalité, dite la "pliance" : j'agis pour obéir : je mets mon bonnet pour obéir à maman, pour qu'elle soit contente ou qu'elle ne soit pas fâchée.
    Deuxième modalité possible : le "pistage" : j'agis parce que j'ai fait l'expérience que cette action me conduit au but recherché : je mets mon bonnet parce que je sais qu'avec je n'aurai pas froid aux oreilles.
    La dernière modalité : l' "augmentage" : j'agis parce qu'un "augmenteur" renforce l'effet de mon acte : je suis altermondialiste, j'ai un joli bonnet péruvien commerce équitable, j'ai encore plus envie de le mettre quand il fait froid.

    Et bien je pense que je fonctionne énormément sur le mode "pliance". J'ai toujours peur de déplaire, de fâcher, de décevoir. Je suis bouleversée quand mon mari exprime son ras-le-bol de ne pas me voir avancer sur une de mes problématiques. Je suis bouleversée quand mon psy exprime un avis défavorable sur mes choix de vie. J'ai peur du jugement de mes parents sur mon mode de vie et mon niveau de vie. Cela s'inscrit parfaitement dans le manque d'affirmation et ma "phobie de l'argent".

    J'apprends à accepter d'être en désaccord avec mon psy. Ca n'est pas rien.

  • Septembre 2012

    J'ai revu le psy. Je ne l'avais pas vu depuis le mois de mars.
    Je lui ai raconté le fruit de mes réflexions sur mon rapport à l'argent. Il avait reçu mon courrier, mais ne l'avait pas lu. Je lui ai montré le livre de Benjamin Schoendorff sur l'ACT que j'ai commencé à lire et celui de Christophe André sur la méditation.
    Il m'a félicitée pour tout ce travail accompli et approuvé mon orientation vers l'ACT.
    Il pense que je suis dans le juste sur mes difficultés avec l'argent, qui m'ont conduite à ne plus m'en occuper et ne plus faire mes comptes. Mais il pense aussi qu'il faut creuser plus mes difficultés à dépenser. J'ai du mal sur des petites comme sur des grosses dépenses. Il pense donc que l'argent n'est pas le problème. Le problème, s'est de s'autoriser à se faire plaisir.

    Il est vrai que je bloque sur les dépenses qui ne sont pas vitales ou indispensables. Je n'angoisse pas à l'idée de faire un plein d'essence, de payer la note du véto pour le chat, ou de faire mettre aux normes la fosse septique. Par contre, je bloque pour acheter des vêtements, des chaussures, un jeu vidéo, un blu-ray, des objets de déco, changer de mode de chauffage pour passer à quelquechose de plus confortable, changer de voiture. Toutes ces dépenses, dont je pourrais me passer parce qu'il s'agit de changer quelque chose que j'ai déjà et qui pourrait durer encore, ou parce qu'il s'agit d'objets de loisir, sont anxiogènes. Comme c'est anxiogène, je ne prends jamais (ou rarement) l'initiative de ce genre d'achat, c'est mon mari qui le fait. Comme je tiens le budget, je me retrouve à devoir dire non, mais à vrai dire, je ne sais plus si je dis non parce que c'est hors budget ou parce que ce n'est pas indispenable. Et comme dire non m'est anxiogène, je déteste les virées shopping, qui devraient être l'occasion de se faire plaisir.

    Le psy m'a demandé de travailler sur cette notion de refus de se faire plaisir.

  • Passage à l'ACT

    Suite à mes réflexions et aux recherches que j'ai menées sur les auteurs de "50 exercices pour s'affirmer", j'ai (re)découvert la troisième vague des TCC : la thérapie d'acceptation et d'engagement ou ACT.
    Cela semble répondre tout à fait à ma problématique :


    Comment on peut se retrouver coincé dans la lutte intérieure

    Au pires moments de la vie - ou même quand tout est tranquille - nous arrivent des pensées déplaisantes, des émotions négatives, des sensastions douloureuses, ou encore des souvenirs pénibles, et qui nous font souffrir.
     
    En cherchant à se débarasser de cette souffrance intérieure, il est aisé de se retrouver ‘coincés dans la lutte.  On sépuise alors dans un combat qu’il est rare de gagner. Pendant ce temps, la vie s’écoule et il ne reste plus d’énergie pour avancer vers les choses qui sont vraiment importantes dans la vie.

    Personne ne choisi de se retrouver coincé… En se basant sur une nouvelle théorie du fonctionnement de l’intelligence humaine, la Théorie des Cadres Relationnels (TCR) l'ACT explique comment le piège peut se refermer sur nous. Plus de 100 études publiées dans des journaux scientifiques valident la TCR.

    Sortir de la lutte et choisir la vie

    Mais savoir comment nous pouvons nous retrouver piégés ne nous aide pas nécessairement à nous sortir du trou ! Au dela de 'comprendre pourquoi', l’ACT c'est avant tout des méthodes concrètes qui permettent d’avancer.
     
    L'ACT entraine l'Acceptation au service de l'Engagerment. Vivre avec ce que nous ressentons - au service d'avancer vers ce qui est important. L'ACT est une méthode progressive qui permet l’apprentissage d’une nouvelle façon de vivre avec nos pensées et ressentis difficiles. Quand la lutte n'a pas marché - ou ne marche plus - l'ACT propose une alternative pragmatique qui permet de retrouver le chemin de ce qui est vraiment important pour nous dans la vie.
     
    L'ACT est une méthode progressive et pragmatique permettant une évolution graduelle.

    Principes de l'ACT

    L'ACT est basé sur six processus de bases faisant l'objet d'études scientifiques: la pleine conscience, la distanciation d'avec les pensées, le moi profond, l'acceptation, les valeurs, l'action engagée.
    L’ACT entraine :

        l’observation du vécu intérieur (pensée, émotions, sensations), c'est à dire la pleine conscience
        la distanciation d’avec ce que nous disent ces pensées qui nous collent
        la connexion avec l’expérience profonde de soi
        l’acceptation de nos ressentis et pensées difficiles (qui n'est pas la résignation!)
        la reconnaissance de ses valeurs et directions de vie personnelles
        l’action engagée en direction de ce qui est important à chacun et chacune d'entre nous

    En résumé

    L'ACT est une approche scientifique qui s'adresse à tout le monde basée sur la pleine conscience, l'acceptation et l'action qui nous apprend à lutter moins contre nos ressentis et avancer vers ce qui est vraiment important pour nous dans la vie.

    Source : http://fairefacealasouffrance.com/ par Benjamin Schoendorff




    J'ai parcouru le site ACBS, qui explique l'ACT. C'est très intéressant, passionnant, même. Et, comme je le disais plus haut, ça semble parfaitement correspondre à ce que je cherche. Sortir de la lutte contre l'anxiété et vivre, enfin.

    Je me suis aussi plongée dans la méthode d'apprentissage de la méditation de pleine conscience deChristophe André, que j'avais achetée il y a quelques mois, sans l'ouvrir.

    Quand j'aurai fini les leçons de méditation, j'attaquerai le livre de Benjamin Schoendorff "Faire face à la souffrance, Choisir la vie plutôt que la lutte avec la Thérapie d'Acceptation et d'Engagement".



    A part ça, je revois le psy le 3 septembre.