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  • Mars 2017

    Cette séance fut éprouvante. Nous avons parlé de mon rapport à l'argent. Toute ma honte et ma culpabilité sont remontées à la surface.
    La peur de ne pas être une "bonne fille" au yeux de mes parents. Leur propre rapport à l'argent. La honte que j'ai longtemps eue de gagner plus d'argent qu'eux. La peur de le dépenser dans des choses pas absolument utiles, qui feraient de moi une "mauvaise fille". Le fait que mes parents ont longtemps réapprovisionné mon compte alors que je gagnais ma vie. Leur besoin de faire cela pour moi sans exiger en retour que je gère mon budget. Le fait qu'ils m'ont ainsi maintenue dans mon fonctionnement aberrant.
    Beaucoup d'émotions, donc.

    Nous avons étudié mes notes sur les pensées anxiogènes quand je m'apprête à regarder mes comptes et quand je m'apprête à saisir les dépenses. Au fil du temps où j'ai noté cela, j'ai pu constater que l'anxiété et le pourcentage de croyance dans les pensées anxiogènes avaient diminués, mais pas de la même manière. L'anxiété est restée plus élevée, alors que le pourcentage de croyances a beaucoup baissé. Je ne crois plus en mes pensées anxiogènes, mais je continue à en avoir peur. Comme si l'émotion s'était dissociée des pensées et vivait sa vie de son côté. C'est étrange, mais la psy pense que l'anxiété va finir par baisser aussi, sauf s'il y a d'autres choses qui m'angoissent que je n'ai pas encore identifiées.
    Je dois donc continuer à noter tout cela.

    Lien permanent 9 com' Catégories : Phobie de l'argent
  • Fin janvier 2017

    Au cours de la dernière séance, qui date du 24 janvier, je suis arrivée toute chafouine. J'étais très angoissée et en même temps en colère. J'avais des choses à dire à mon mari et je n'arrivais pas à lui dire.
    La psy m'a fait raconter ce que je voulais lui dire. Elle m'a expliqué qu'il est normal que j'ai maintenant des choses à dire ou à reprocher, parce que je n'accepte plus certaines choses qu'auparavant je supportais sans rien dire.
    Au vu de l'état dans lequel j'étais, elle a suggéré que nous fassions une séance tous les trois, pour que je puisse m'exprimer plus facilement.

    Quand je suis rentrée à la maison, mon mari a vu que j'étais préoccupée. Je lui ai dit que la psy proposait qu'on fasse une séance tous les 3. Il a répondu ne pas être contre l'idée, mais ne pas vouloir accepter sans savoir de quoi on y parlerait.
    Je n'ai pas pu faire autrement que de lui dire tout ce que j'avais à lui dire. Le fait de l'avoir déjà mis à plat avec la psy quelques heures auparavant m'a beaucoup facilité la tâche. Du coup, la conversation que nous devions avoir dans le cabinet de la psy a eu lieu dans notre cuisine. Cela s'est plutôt bien passé.

    Différents psys m'ont dit que lorsque je commencerai à m'affirmer, il y aurait des ajustements à faire dans le couple.
    C'est ce qui se passe en ce moment. Il y a des frottements. Parce que ni lui, ni moi, ne mettons toujours bien les formes pour dire ce que nous avons à dire ; et parce nous ne sommes pas toujours prêts à entendre ce que l'autre a à dire. Et puis je suis toujours très susceptible. Donc ça frotte.

    Mon prochain rdv est fin mars.
    En attendant, j'ai repris les exercices concernant mon rapport à l'argent : je dois noter, quand je suis en situation d'angoisse vis-à-vis de l'argent :
    - la (les) pensée(s) anxiogène(s)
    - l'émotion mesurée de 0 à 10
    - % de croyance dans la (les) pensée(s)
    - trouver des pensées alternatives
    - remesurer l'émotion initiale
    - remesurer le % de croyance