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  • Janvier 2016

    Au cours de la dernière séance, nous avons passé en revue les éléments notés que la psy m'avait demandé de consigner précédemment.
    A l'issue de ce passage en revue, la psy m'a refait passer l'échelle d'estime de soi de Rosenberg.
    Mon score était de 35. 
    Mon estime de soi est donc passée de très faible à forte.

    Concernant l'exercice sur les vêtements, sur les conseils de la psy, j'avais ressorti le Bouquin de Fanget "Affirmez-vous" et préparé une réponse aux critiques de mon mari sur mes choix vestimentaires.
    Je suis ensuite allée faire les magasins, seule, le 30 décembre. Il n'y avait pas grand-monde en ville, c'était bien. Au premier magasin, je n'ai rien essayé, et même rien trouvé du tout à mon goût. Cela m'a agacée car c'est dans ce magasin que j'avais fait mes achats ces dernières années. Ce jour-là, il semblait fréquenté uniquement par des dames de 55 ans et plus. Cela confirmait ce qu'en avait dit une vendeuse amie de mon mari : ce sont des fringues de vieilles. J'avais été étonnée qu'elle dise cela à l'époque, parce que moi j'y avais trouvé mon compte plus d'une fois. Et bien ce 31 décembre, je n'y trouvais pas mon compte, tout me semblait laid et, qui plus est, j'avais ma voix off qui me disait "n'essaye pas ça, de toutes façons il (mon mari) n'aimera pas" en boucle.
    J'ai pensé que c'était parce que je me braquais, une fois de plus.
    J'ai décidé de tenter un autre magasin. 
    J'ai ainsi fait deux autres magasins, en les choisissant très mal, un peu par dépit, car je savais pertinemment que j'avais peu de chance d'y trouver mon bonheur. Evidemment, je ne trouvais rien de joli et l'anxiété montait petit à petit.
    Et puis à un moment je me suis rendue compte que l'anxiété était en train de prendre le dessus. Alors j'ai fait ce que je fais en méditation : j'ai pris du recul par rapport à mon anxiété et par rapport à ma petite voix.
    Cela m'a permis de retrouver mon calme, d'aller dans un magasin qui me plaisait bien, et d'y trouver des vêtements qui me plaisent, de les acheter après avoir demandé conseil à une jolie vendeuse.
    Ce fut agréable, car les vêtements me plaisaient et m'allaient bien et que je me suis trouvée jolie.
    A mon retour de courses, je me suis changée, j'ai mis un des hauts que je venais d'acheter. Mon mari a trouvé que c'était joli.
    Ce fut une drôle d'expérience. J'étais à la fois très contente et fière que cela se soit si bien passé et presque déçue de ne pas avoir pu tester ma réponse aux critiques.

    La psy m'a demandé sur quoi je souhaiterai travailler maintenant.
    Je lui ai dit que j'avais deux énormes points noirs : mon rapport à l'argent et la peur du jugement de mon mari.
    Nous allons commencer par mon rapport à l'argent.
    Elle m'a demandé de noter mes pensées anxieuses négatives concernant cette problématique, afin qu'elle puisse comprendre ce qui m'angoisse exactement.
    Je dois noter, quand je suis en situation d'angoisse vis-à-vis de l'argent :
    - la (les) pensée(s) anxiogène(s)
    - l'émotion mesurée de 0 à 10
    - % de croyance dans la (les) pensée(s)
    - trouver des pensées alternatives
    - remesurer l'émotion initiale
    - remesurer le % de croyance

     

  • Séance de décembre 2016

    Au cours de cette séance, nous avons repris le travail sur l'estime de soi, par le moyen des qualités, là où il avait été quelque peu interrompu par mes angoisses de cancer. La psy m'avait demandé de continuer la liste de la fois précédente :

    - noter 5 qualités humaines me décrivant,
    - noter 5 qualités que mes amis et mes proches reconnaissent en moi, préciser laquelle contribue le plus à l'estime de moi,
    - décrire tous les jours une situation dans laquelle j'ai été contente en terme de qualité,
    - établir une liste de caractéristiques physiques me décrivant, qualités ou défauts.

     

    J'ai pris du plaisir à faire ce travail, c'était très agréable (conditionnement positif...) de noter des choses aussi positives tous les jours.

    Nous avons donc décortiqué tous ces points positifs.

    Et puis nous avons décortiqué les caractéristiques physiques, point un peu plus épineux.
    Je me suis rendue compte que je n'ai pas grand-chose à me reprocher sur ce plan-là, hormis le surpoids.
    Par contre, en terme d'apparence, un de mes problèmes persistants est le choix des vêtements. Je l'ai déjà évoqué souvent ici, j'ai un problème avec les fringues. Je n'arrive plus à m'habiller bien parce 1) je ne me regarde pas dans le miroir suffisamment pour voir si ça me va ou pas et 2) j'ai peur du jugement de mon mari sur le choix du vêtement. C'en est au point que je ne m'achète quasiment plus de vêtements. J'ai expliqué ce problème à la psy, qui m'a invitée à (re)travailler les techniques d'affirmation pour recevoir une critique et à aller seule m'acheter des vêtements qui me font plaisir.

     

    Pour la prochaine fois, elle m'a demandé de travailler sur les compétences :

    - noter 5 compétences me décrivant,
    - noter 5 compétences que mes amis et mes proches reconnaissent en moi, préciser laquelle contribue le plus à l'estime de moi,
    - décrire tous les jours une situation dans laquelle j'ai été fière/contente de moi en terme de compétences,
    - et toujours : établir une liste de caractéristiques physiques me décrivant, qualités ou défauts.