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Haut Potentiel Intellectuel

  • Surdoué ordinaire

    Au fil de mes lectures, je suis tombée sur cet article de Nicolas Gauvrit :

    http://mobile.francetvinfo.fr/sante/psycho-bien-etre/etre-tres-intelligent-ne-predispose-pas-a-des-troubles-psychologiques_1983691.html

    Nicolas Gauvrit est un chercheur qui s'est intéressé aux individus HPI après avoir assisté à une conférence d'une clinicienne renommée dans le domaine du HPI (ndlb : Jeanne Siaud-Facchin ?) et a trouvé son discours passionnant. Toutefois, il a été étonné de voir que ses propos n'étaient pas étayés de citations de sources scientifiques, mais qu'il s'agissait juste d'un avis d'expert, et que c'est le cas de la plupart des cliniciens médiatiques spécialisés dans le domaine. Il a donc décidé d'analyser la littérature scientifique sur le HPI. 
    Il en a tiré un livre :



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    Je n'ai pas (encore) lu son livre.
    J'ai visionné des vidéos où il explique sa démarche.
    Il a fait la critique les études scientifiques réalisées sur les enfants et adultes HPI et en a tiré des conclusions quant-aux descriptions des individus HPI, qu'il qualifie de mythes et légendes, qu'on entend dans les médias, notamment :
    - les individus HPI sont parfois anxieux, mais, d'après la littérature scientifique, en moyenne ils ne sont pas particulièrement anxieux
    - les individus avec autisme sont parfois HPI, mais, d'après la littérature scientifique, en moyenne ils ont rarement un haut potentiel intellectuel
    - les individus HPI sont parfois dyslexiques, mais, d'après la littérature scientifique, en moyenne ils ne souffrent pas spécialement de dyslexie
    - les enfants HPI sont parfois en échec scolaire, mais, d'après la littérature scientifique, en moyenne ils sont moins à risque d'être en échec scolaire que les enfants non HPI.

    En précisant qu'il ne prétend pas que les individus HPI ne peuvent pas être dépressifs, anxieux ou dyslexiques. Cela arrive. Simplement, d'après les résultats de ses recherches, l’association d’un QI supérieur et d’un trouble est probablement fortuite. Il ne faut pas chercher un lien de cause à effet entre les deux.



     

    Voici, d'après les données scientifiques actuelles qu'il a compulsées, classées en fonction de leur niveau de preuve, les notions qui sont validées (il y a des preuves que c'est vrai : en vert) et celles qui ne le sont pas (allant de "aucune preuve n'existe que c'est vrai" à "démontré faux" : en rouge)

    niveau de preuve hpi.jpg

      

    D'après lui, la différence entre ce qui est décrit au sujet des individus HPI dans les médias et ce que dit la science tient à plusieurs faits :

    - ce n'est pas télégénique de dire "on n'a pas démontré ceci", "on ne sait pas si cela est vrai ou non", "il n'y a pas de preuve que"
    - les cliniciens (médiatisés ou non) spécialistes du HPI voient tellement de patients HPI en souffrance (c'est leur motif de consultation ! Ceux qui ne souffrent pas ne consultent pas) qu'ils oublient que ce n'est pas le cas des individus HPI en moyenne
    - cela fait partie d'un message envoyé par les associations de parents à l'attention de l'Education Nationale qui ne veut s'inquiéter des enfants précoces qu'à partir du moment où ils sont en difficulté scolaire.

    Bref, tout ça pour dire que le HPI n'explique pas tout.
    On peut être HPI et anxieux, on peut être HPI et ne pas être anxieux. Même si, dans mon cas, les troubles anxieux constituent un motif de consultation qui aboutit au diagnostic du HPI.
    Peut-être qu'il y a la personnalité d'un côté et le HPI de l'autre.
    Qu'est ce qui fait qu'on est anxieux ? La génétique ? Le parcours de vie ?
    Si c'est le parcours de vie qui fait qu'on est anxieux, on peut se demander si ce parcours aurait été différent si l'individu n'avait pas été un indivu HPI. Même si le HPI n'implique pas autant de différence que ce qui est décrit par des gens comme Jeanne Siaud-Facchin, l'individu HPI diffère tout-de-même de la norme (la pensée divergente fait partie des éléments a bon niveau de preuve) et ce que fait l'environnement de cette différence a un impact sur le développement de l'enfant. Si la différence est acceptée, voire encouragée, l'enfant précoce n'aura pas la même enfance que si sa différence est incomprise, voire étouffée.
    Si c'est la génétique qui fait qu'on est anxieux, on ne peut pas dire pour autant que l'environnement n'a pas son rôle à jouer dans le développement des facteurs auxquels l'individu est prédisposé génétiquement.
    Bref, à mon niveau de connaissances, le dilemme est insoluble.

    A vrai dire, et malgré tout, je persiste à penser qu'il existe une corrélation entre les troubles anxieux et le HPI, mais sans que cela soit un lien de cause à effet direct. Le HPI serait plutôt une sorte de facteur favorisant l'anxiété, tout comme l'environnement en est un.
    Ne vous inquiétez-pas, j'ai bien conscience que mon avis de non-expert ne compte pas face à la science et que, de toutes façons, il ne vaut pas grand-chose médicalement et scientifiquement parlant.
    Et je pense également que le discours de Nicolas Gauvrit est très perturbant, car ce discours est juste scientifiquement mais il est en contradiction avec ce que je pense instinctivement. C'est d'ailleurs certainement pour cette même raison que les cliniciens oublient que ce qu'ils observent au quotidien dans leur cabinet ne correspond pas à ce qui existe en réalité "en moyenne" parmi toute la population d'individus HPI.

     

     

     

     

     

    Ecouter Nicolas Gauvrit :

     

     

     

     

     


  • Bonheurs de la méditation

    Une jolie explication de la méditation de pleine conscience :

    Les discussions du soir.
    Une émission proposée par Leili Anvar.

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    Jeanne Siaud-Facchin Crédits : TB - Radio France

    Psychothérapeute, fondatrice et directrice de Cogito'Z premier centre en France de diagnostic et de prise en charge des troubles des apprentissages scolaires, Jeanne Siaud-Facchin a beaucoup travaillé sur les troubles scolaires et aussi sur les difficultés des personnes surdouées à trouver leur chemin et publié de nombreux ouvrages sur ces sujets. Mais elle est aussi thérapeute en méditation de pleine conscience et a publié deux ouvrages en relation avec ce thème de la méditation : Comment la méditation a changé ma vie (2012, Odile Jacob) et Tout est là, juste là : Méditation de pleine conscience (2014, Odile Jacob).

     

    Petit extrait mp3 ici :

    podcast

     

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  • Recherche de témoignages

    Pauline de Saboulin Bollèna recherche des témoignages concernant les adultes HPI diagnostiqués à l'âge adulte :

     

    Recherche de Témoignages

    Cher-e-s toutes et tous,

    Pour mieux cibler le contenu de ce blog, je suis à la recherche de témoignages.
    Je fais donc appel à vous, chèr-e-s lectrices et lecteurs.

    Accepteriez-vous de me raconter votre histoire ?

    Pour les Adultes Diagnostiqué-e-s Adulte (ADA)  :

    Comment avez-vous été diagnostiqué-e ? Quand ?
    Qu’est-ce que cela a changé (ou pas) dans votre vie ? Quelles sont les difficultés, les questions que vous avez rencontré-e-s (ou pas) ?
    Qu’est-ce que cela vous a apporté ?
    Quels sont vos espoirs, vos désirs, vos doutes, aujourd’hui ?
    Et avec les autres, comment les choses se passent-elles ?
    Qu’avez-vous à dire sur le sujet du Haut Potentiel Intellectuel ?

    Sentez-vous libre de me partager ce que vous souhaitez.

    Pour les proches : conjoints, parents, amis des ADA.

    Vos témoignages sont les bienvenus également :

    Comment avez-vous vécu l’annonce du diagnostic de votre proche ?
    Vous en doutiez-vous ? Connaissiez-vous le Haut Potentiel Intellectuel avant ?
    Est-ce que le diagnostic a changé vos rapports avec votre proche HPI ?
    Trouvez-vous votre proche HPI changé-e depuis son diagnostic ?

    Tout ce que vous souhaiterez me partager sera le bienvenu.

    Pour m’envoyer vos témoignages :

    Vous pouvez envoyer vos témoignages à l’adresse mail suivante, en mettant en objet « Témoignage » :
    overthe130@gmail.com

    Ou écrire directement votre témoignage via le formulaire de contact, en veillant à le titrer « Témoignage ».

    Je précise évidemment que tout sera accueilli avec bienveillance et sans jugement.
    Toutes les réactions vis-à-vis de son diagnostic sont possibles, de l’indifférence à la joie la plus grande en passant par la colère, la rancœur, la honte, l’excitation, l’envie…

    Que deviendront ces témoignages ?

    Il n’est pas question de les publier ici.
    Le but est d’avoir de la matière pour organiser et rédiger mes articles. Je souhaite proposer ici des lectures utiles et pertinentes pour les adultes surdoués qui se découvrent.

    Si d’aventure, une section « témoignages » voyait le jour sur ce blog, les contributions seront faites selon les conditions données par leurs auteur-e-s.

    Vous pouvez également me faire part de votre souhait (ou non) de voir une telle section exister ici.

    N’hésitez pas à faire circuler cet appel à témoignage, cela me sera très utile !

    Merci et bonne rentrée à tou-te-s !

    enjoy

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  • OITNB

    En ce moment, je regarde la série "Orange Is The New Black", qui se passe dans une prison à sécurité minimale pour femmes aux États-Unis.
    Piper Chapman, le personnage principal, issue d'une famille aisée WASP de la côte Est des Etats-Unis, est parachutée dans l'univers carcéral et apprend à y survivre, puis à y vivre et parfois à s'y épanouir. C'est un effort quotidien, car les règles de vie entre prisonnières, avec les gardiens et même avec le monde extérieur, sont difficiles à appréhender. Les erreurs prêtent à lourdes conséquences et aucun répit n'est permis.
    Plus je regarde cette série, plus j'ai le sentiment qu'elle ne parle pas de l'univers carcéral, mais de ma vie. Cette difficulté perpétuelle à comprendre, établir et maintenir les rapports sociaux, cette sensation de toujours avoir besoin de me torturer l'esprit pour ne pas dire ou faire la mauvaise chose, le mauvais choix, cette absence de répit, et ce décalage quasi-constant entre ce que je pense que les autres sont - en me basant sur ce que je suis - et la réalité.

     

     

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  • Août 2016

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    Au mois d'août, mon mari a passé les tests diagnostiques du HPI, un peu (beaucoup) à ma demande (je l'avais totalement reconnu dans le livre "Trop intelligent pour être heureux ? L'adulte surdoué." de Jeanne Siaud-Facchin), un peu parce que la psy, à la fin de ma séance de restitution, avait sous-entendu que ce ne serait pas inutile, et un peu à sa demande à lui (il a fini par se demander si nous n'avions pas raison).
    Il est également HPI (j'avais raison ha ha!).
    Dans le groupe de personnes qui gravitent autour de lui, il y a 3 HPI diagnostiqués (dont moi) et plusieurs autres personnes qui, au vu des connaissances que nous avons acquises tous les deux sur le sujet, auraient tout-à-fait le profil. C'est un peu une tribu, une sorte d'association de bienfaiteurs. Une meute ou une colonie faite d'organismes qui vivent ensemble pour se protéger contre un milieu ambiant hostile.
    Enfin, moi c'est comme ça que je ressens les choses (je ressens un peu les choses en noir, à tout le moins en gris, en ce moment).


    Nous avons profité de la séance de restitution des résultats des tests de mon mari pour faire séance commune façon "thérapie de couple". C'était bien et bienvenu. Chacun a dit des choses qu'il n'avait jamais évoquées devant l'autre. Je sais que c'est le principe de la thérapie de couple, mais je ne pensais pas que cela se ferait naturellement.

     

     

     

     

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  • Séance de juillet 2016

    Au cours de cette séance, nous avons étudié les situations où j'ai noté des pensées dévalorisantes et leurs alternatives.
    Certaines fois, je n'ai pas trouvé de pensées alternatives ou, plus exactement, elles ne m'avaient pas convaincue.
    En voyant les exemples que je lui donnais, la psy m'a expliqué que si les pensées alternatives n'étaient pas convaincantes, c'est parce que j'étais restée dans le flou, dans le général. Pour émettre des pensées alternatives, il faut du concret, du précis, des faits. La plupart du temps, si je m'en tiens aux faits, la pensée dévalorisante (toujours très générale "je suis nulle", "je ne sais rien faire") ne résiste pas. Cela revient par exemple à se dire "certes, j'ai raté ça, mais par ailleurs j'ai réussi ça et ça", donc le "je suis nulle" n'a plus de sens.
    Par exemple, parmi mes pensées dévalorisantes, il y avait "je ne sais pas réconforter les gens, je suis nulle", parce que récemment je me suis sentie totalement impuissante dans une situation où je n'ai pas su réconforter quelqu'un. Il m'était déjà arrivé de penser cela, suite à des situations où je n'avais pas su quoi dire à quelqu'un qui n'allait pas bien et où je m'étais vue comme Sheldon Cooper et son "there, there". Mais en cherchant d'autres faits qui se rapportent à des situations où j'ai eu à consoler des gens, je me suis rendue compte que j'avais des souvenirs de situations où on m'avait remerciée pour le soutien que j'avais apporté, alors que j'avais eu le sentiment de n'avoir pas pu faire grand chose. J'ai aussi admis que la dernière situation en date, de laquelle le "je suis nulle" découlait, faisait référence à une personne ivre et donc inconsolable en l'état. J'ai alors réalisé que j'avais déjà réussi à consoler des gens, que je SAIS LE FAIRE et ce fut un petit séisme, exactement comme quand j'ai découvert que je n'étais pas nulle en calcul mental. Ce qui m'a choquée, c'est de réaliser la différence qui existe entre comment je m'évalue et la réalité de ce que je suis. En fait, je suis complètement à côté de la plaque quand je m'évalue, parce que je ne me base pas sur les faits, mais sur un ressenti.
    Je pense que cette prise de conscience est une étape importante dans le travail sur l'estime de soi qui s'est déroulée là.

     

     

     

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    The Big Bang Theory, Sheldon réconfortant Léonard.

     

     

  • Le syndrome X-Men

    J'ai visionné des vidéos sur le HPI. Beaucoup de vidéos.
    Deux réflexions me sont venues à l'issue de cette intense période de visionnage.

    Premièrement, au final, ça n'est pas très éloigné su syndrome d'Asperger. Du moins sur les conséquences en terme d'adaptation à la société. Je comprends décidément pourquoi j'avais émis cette hypothèse me concernant.

    Deuxièmement, on se croirait dans les X-Men.
    Je cite la page wikipédia des X-Men :
    "Dans l'univers des X-Men, les mutations génétiques octroient des super-pouvoirs à une part croissante de la population. Ces qualités surhumaines se dévoilent en général à l’adolescence, moment critique pendant lequel un mutant peut sombrer dans le doute et l’égarement ou au contraire peut arriver à maîtriser ses dons et devenir un individu épanoui."
    Et bien, quand on écoute les psys qui s'expriment sur le thème des personnes à HPI, qu'ils les nomment "doués", "surdoués", "haut potentiel", "neuro-droitiers" ou encore "cerveaux droits", tous (du moins tous ceux que j'ai écoutés) parlent de gens qui ont des capacités hors du commun, d'origine génétique, avec des spécificités neurologiques, sensorielles, cognitives, émotionnelles, empathiques, etc. et qui n'arrivent pas à s'intégrer dans la société car elle n'est pas adaptée à leurs spécificités.
    Si là-dessus, on rajoute Mensa, le club international pour HPI, les centres Cogito’Z et autres écoles pour surdoués, alors le tableau est complet.

     

     

    L'Institut Xavier pour jeunes surdoués.
    L'Institut Xavier pour jeunes surdoués. X-Men: First Class.

     

     

    Il ne manque plus qu'à faire un petit peu d'eugénisme via Zebras Crossing (le Meetic pour surdoués), et hop !
    En conclusion, je ne sais pas si les surdoués sont l'avenir de l'humanité, mais le gros avantage - pour l'humanité - des surdoués par rapport aux X-Men, c'est précisément que, quand on observe comment sont les surdoués, on comprend qu'on a peu de chance de voir émerger un jour Magnéto et son goût pour la suprématie mutante.

     

     

     

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  • Comprendre le haut potentiel intellectuel chez l'adulte ?

    Quelques médias sur les adultes à haut potentiel intellectuel :

     

    Des témoignages, plutôt touchants, d'adultes diagnostiqués sur le tard, pour l'émission "In Vivo, l'intégrale" sur France 5 (27 min) :

     

     

    Une intervention d'Arielle Adda (psychologue), pour MENSA France, qui explique très bien le (mon) parcours scolaire et professionnel des personnes à HPI (14 min) :

     

     

    Une intervention de Monique de Kermadec (psychologue), pour MENSA France, qui explique comment le monde voit l'adulte à HPI et comment l'adulte à HPI voit le monde, défait les mythes concernant le HPI, explique les 4 formes d'intelligence (cognitive, émotionnelle, relationnelle et créative) qui peuvent être amenée à poser problème aux personnes à HPI et qu'en faire pour avancer (28 min) :

     

     

    Une intervention d'Arielle Adda (psychologue), pour MENSA France, qui aborde la méconnaissance des professionnels face au HPI et la difficulté de la prise en charge ; le manque du sens de l'effort, le syndrome de l'imposteur et le perfectionnisme qui poussent à se forger une armure (ce que M. de Kermadec appelle le faux-self) chez les personnes à HPI (44 min) :

     

     

    Une conférence de Jeanne Siaud-Facchin (psychologue) qui explique le fonctionnement émotionnel (hypersensibilité, yoyo émotionnel, ingérence affective, etc.) et le fonctionnement cognitif et neurologique (tempête sous un crâne, intuition, déficit d'inhibition latente, pensée en arborescence, etc.) chez les personnes à HPI (41 min) :

     

     

    D'autres témoignages d'adultes à HPI dans l'émission "Sur les docks" de France Culture (54 min) :

     

     

     NB : MENSA est un club international de personnes à haut potentiel intellectuel.

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  • Estime de soi

    Je suis retournée voir la psy qui m'a fait passer les tests, parce que j'avais des questions à lui poser. Notamment pour qu'elle m'indique qui aller voir pour la suite, parce que j'étais convaincue qu'elle avait autre chose à faire que de suivre des gens comme moi, dans la mesure où elle est spécialisée dans l'autisme.
    Elle m'a expliqué qu'elle suit beaucoup d'adultes, dont pas mal de HPI, que mon cas méritait tout autant d'attention que n'importe qui d'autre et qu'elle ne voyait pas d'inconvénient à me suivre, d'autant plus qu'elle ne connaît pas de psy spécialisé dans le HPI. Elle m'a conseillé de prendre contact avec une asso de parents d'enfants HPI pour avoir d'autres noms, afin d'avoir le choix.
    Ensuite elle m'a demandé sur quoi je souhaitais travailler, qu'est ce que j'aimerais arriver à faire que je n'arrive pas à faire actuellement. Je lui ai expliqué que je voudrais être dans la sphère privée comme je suis au travail : affirmée, dynamique, confiante. Je lui ai parlé du bouquin de M. de Kermadec, qu'elle ne connaissait pas "probablement parce que c'est une psychanalyste" et de l'histoire du faux-self. Je lui ai parlé aussi de mon rapport à l'argent, de mon manque d’affirmation avec mes proches, de mes difficultés de prise de décision, de mon manque d'initiative que je pense inhibé par une sorte d'auto-censure, de la pauvreté de ma vie sociale. Elle m'a dit qu'il lui semblait qu'une grande partie de mes difficultés étaient liées à ma faible estime de soi. Je lui ai dit que, pourtant, avec le psy, nous avions évalué que je n'avais pas de problème d'estime de soi. Elle m'a fait passer un questionnaire, chose que n'avait pas fait le psy. En fait, avec le psy, à l'époque, nous n'avions évalué que l'affirmation de soi.
    Il en ressort que j'ai une estime de soi très faible.

    Voici ce questionnaire :

    http://www.preparationmentale.fr/echelle-destime-de-soi-de-rosenberg/

    (mon score était de 24)

    La psy m'a expliqué qu'on pouvait améliorer l'estime de soi (arriver à un score entre 31 et 34) avec une thérapie qui se ferait en 10/12 séances, à raison d'une séance tous les 15 jours. Et que de cela découleront tout un tas d'amélioration en terme de qualité de vie ; mais que cela risquait de modifier l'équilibre de mon couple et qu'il fallait que mon mari et moi soyons prêts à cela.
    C'est donc avec elle que la suite se fera.