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ACT (TCC 3ème vague) - Page 2

  • Suite sur l'autocompassion

    Dans son livre "L'autocompassion",Christophe K. Germer cite une étude de Paul Gilbert, psychologue britannique, sur les effets d'un entraînement à l'autocompassion chez des gens honteux et critiques envers eux-mêmes. L'étude se fonde sur l'hypothèse que ce genre de personnes a du mal à produire des sentiments positifs en s'autoapaisant, peut-être parce que durant leur enfance, elles n'ont pas été assez reconfortées et qu'elles ne se sont pas senties en sécurité.
    D'après Christophe K. Germer, l'étude semble donner des résultats prometteurs.
    Lorsqu'on est caressé, tenu dans les bras et encouragés, on produit une hormone, l'ocytocine, et des endorphines, qui nous font nous sentir bien. Paul Gilbert étudie aussi le rapport entre l'ocytocine et l'entraînement à l'autocompassion.

     

    Affaire à suivre.

     

  • Expérience d'autocompassion

    Hier, alors que j'étais perturbée par un problème à mon travail, je sentais que mon esprit commençait à tourner en boucle sur le sujet, avec tous les jugements négatifs qu'il est capable d'inventer dans ces moments-là : "C'est une catastrophe", "Je suis nulle", "C'est de ma faute", "Je n'y arriverai jamais" etc...
    Voyant la crise d'angoisse arriver avec ses gros sabots, j'ai profité d'un temps mort pour pratiquer un exercice de méditation d'acceptation des émotions/sensations/sentiments douloureux.
    Cet exercice commence par la description de cette émotion. Puis on la re-situe dans le corps. Puis on la "chosifie" (ça fait moins peur). Ensuite, on exprime de la compassion pour cette émotion chosifiée. Puis on se met à la place de cette émotion en se revoyant enfant, pour exprimer de la compassion pour soi enfant (pour son enfant intérieur, diraient certains). Il faut alors lire dans les yeux de cet enfant ce dont il a besoin et le lui apporter.
    Et là, un flot de sanglots est remonté directement de mon enfance. "Du réconfort, j'en ai tellement manqué" me suis-je surprise à dire à voix haute.
    J'avais déjà eu une petite crise de sanglots à la fin d'un exercice similaire, (celui qui s'intitule "Méditation d'amour et de lien" dans le CD qui accompagne le livre "Méditer jour après jour" de Christophe André) mais beaucoup moins marqué, et ça ne me l'a fait que la première fois que j'ai pratiqué cet exercice.

    Je n'avais, à ce jour, aucun souvenir d'avoir manqué de réconfort. J'avais juste remarqué que j'étais mal à l'aise avec ce concept. Soit je refuse le réconfort physique qu'on m'offre (quand quelqu'un me prend dans ses bras, je me crispe), soit le réconfort par la parole me fait fondre en larmes. Le seul réconfort que je m'autorise à rechercher, sans le trouver vraiment, est le réconfort alimentaire, d'où mes problèmes de poids (lire "le trouble du réconfort" de Jean-Philippe Zermati).

    Cet événement m'a laissée toute chamboulée pour le reste de la journée. De la tristesse, mais point de crise d'angoisse (c'est déjà ça).

    Sur le chemin du retour du travail hier soir, j'ai repensé à tout cela. J'ai compris, je pense, à quelle période de ma vie j'ai fait référence dans cette méditation.
    Quand j'étais petite, ma grande-sœur est tombée malade. Ma mère à du s'en occuper durant de longs mois. Elle était hospitalisée loin de la maison, aussi, ma mère à du beaucoup s'absenter. Mon père travaillait et s'occupait de mes deux grand-frères. Et il n'a jamais été très doué avec les enfants petits. J'ai donc été envoyée chez ma tante et chez d'autres gens pendant plusieurs semaines. Pendant cette période, je me suis retrouvée mise à l'écart, un peu abandonnée, pendant qu'un drame se déroulait dans ma famille. J'étais timide et je n'osais pas aller vers les autres. La seule personne qui aurait pu m'apporter du réconfort était ma mère et elle n'était pas disponible pour moi.

    Je ne sais pas vraiment si ce vécu est la cause de mes difficultés actuelles avec le réconfort, mais j'imagine que c'est en lien.

    Je me suis dit qu'il fallait que je rattrape le temps perdu et que je devais dorénavant m'accorder tout le réconfort dont j'ai besoin et cesser d'être dure avec moi-même. Je mérite le réconfort.

    Je me suis aussi dit qu'il fallait que je raconte ça à mon mari, pour qu'il comprenne pourquoi je ne cherche pas à me blottir dans ses bras quand ça ne va pas.


    "La compassion envers nous-même c'est notre capacité à accueillir avec douceur ce que nous ressentons et pensons. C'est faire de la place à nos souffrance, tout en souhaitant les voir s'alléger. C'est le geste que nous faisons pour réconforter un enfant qui a mal, pour accueillir avec douceur tant sa douleur que l'expression de sa douleur, sans la juger. C'est le fait de rester disponible et présent à la douleur tout en souhaitant la voir s'apaiser."
    Benjamin Schoendorff, "Faire face à la souffrance".


    L'exercice en question se trouve ici : Site d'Egide Altenloh, "exercice d'acceptation Russ Harris".

  • Effets de l'ACT

    2466069458.jpgEtude pilote d'efficacité de la méthode bibliothérapie de l'ouvrage "Faire Face à la Souffrance".

    (Les études faites sur des ouvrages de bibliothérapie ACT américains démontrent que si l'on fait les exercices proposés, des résultats tangibles et durables sont obtenus.
    Nous avons choisi de lancer une première étude d'efficacité nommée Etude pilote d'efficacité de la méthode bibliothérapie de l'ouvrage 'Faire Face à la Souffrance'. Cette étude est réalisée par Benjamin Schoendorff, Benjamin Putois Ph.D. et Elie Prudhomme Ph.D.
    Nous avons conçu cette étude afin de vérifier que les techniques de l'ACT présentées dans "Faire Face à la Souffrance" sont réellement efficaces pour apprendre à vivre différemment avec ses souffrances et avancer vers une vie plus riche.)

    Ma progression à 12 mois :

    DEPRESSION:
    Votre niveau de dépression a diminué.
    Votre score de dépression actuel est : léger.
    Le 18-02-2013 10:45:34, votre score de dépression était : absent ou minime.
    Le 24-11-2012 15:25:35, votre score de dépression était : sévère.
    Le 22-08-2012 12:06:54, votre score de dépression était : sévère.

    ANXIETE:
    Votre niveau d'anxiété a diminué.
    Votre score d'anxiété actuel est : absent ou minime.
    Le 18-02-2013 10:45:34, votre score d'anxiété était : absent ou minime.
    Le 24-11-2012 15:25:35, votre score d'anxiété était : absent ou minime.
    Le 22-08-2012 12:06:54, votre score d'anxiété était : sévère.

    STRESS:
    Votre niveau de stress a diminué.
    Votre score de stress actuel est : absent ou minime.
    Le 18-02-2013 10:45:34, votre score de stress était : absent ou minime.
    Le 24-11-2012 15:25:35, votre score de stress était : absent ou minime.
    Le 22-08-2012 12:06:54, votre score de stress était : léger.

    ACCEPTATION (score sur 70):
    Vous avez progressé(e). Votre acceptation a augmentée.
    Votre score d'acceptation actuel est de : 48.
    Le 18-02-2013 10:45:34, votre score d'acceptation était de : 47.
    Le 24-11-2012 15:25:35, votre score d'acceptation était de : 41.
    Le 22-08-2012 12:06:54, votre score d'acceptation était de : 23.

    ACTIONS ENGAGÉES VERS LES VALEURS (score sur 24):
    Votre score d'actions en direction des valeurs est moins bon que celui que vous avez obtenu lorsque vous aviez rempli pour la premiére fois ces questionnaires. Nous vous encourageons a continuer les exercices.
    Votre score d'actions engagées actuel est de : 11.
    Le 18-02-2013 10:45:34, votre score d'actions engagées était de : 11.
    Le 24-11-2012 15:25:35, votre score d'actions engagées était de : 12.
    Le 22-08-2012 12:06:54, votre score d'actions engagées était de : 17.

    LE TRAVAIL/LA FORMATION:
    Vous avez progressé(e) dans votre direction de vie dans ce domaine .
    Vous êtes satisfait des actions que vous faites dans ce domaine : Totalement vrai.
    Le 18-02-2013 10:45:34, votre réponse était : Plutôt vrai.
    Le 24-11-2012 15:25:35, votre réponse était : Plutôt vrai.
    Le 22-08-2012 12:06:54, votre réponse était : Plutôt vrai.

    LES LOISIRS:
    Votre score par rapport à vos valeurs dans ce domaine est moins élevé que celui que vous avez obtenu lorsque vous aviez rempli pour la premiére fois ces questionnaires. Nous vous encourageons a continuer les exercices.
    Vous êtes satisfait des actions que vous faites dans ce domaine : Plutôt vrai.
    Le 18-02-2013 10:45:34, votre réponse était : Plutôt vrai.
    Le 24-11-2012 15:25:35, votre réponse était : Plutôt vrai.
    Le 22-08-2012 12:06:54, votre réponse était : Largement faux.

    LA SANTE / LES SOINS PHYSIQUES / LE DEVELOPPEMENT PERSONNEL:
    Vous avez progressé(e) dans ce domaine.
    Vous êtes satisfait des actions que vous faites dans ce domaine : Largement vrai.
    Le 18-02-2013 10:45:34, votre réponse était : Largement vrai.
    Le 24-11-2012 15:25:35, votre réponse était : Plutôt vrai.
    Le 22-08-2012 12:06:54, votre réponse était : Plutôt vrai.

    LA FAMILLE / LES RELATIONS SOCIALES / LES RELATIONS INTIMES:
    Votre score par rapport à vos valeurs dans ce domaine est identique à celui que vous avez obtenu lorsque vous aviez rempli pour la premiére fois ces questionnaires. Nous vous encourageons a continuer les exercices.
    Vous êtes satisfait des actions que vous faites dans ce domaine : Plutôt faux.
    Le 18-02-2013 10:45:34, votre réponse était : Plutôt vrai.
    Le 24-11-2012 15:25:35, votre réponse était : Plutôt vrai.
    Le 22-08-2012 12:06:54, votre réponse était : Plutôt vrai.

    Copyright © 2013 Faire face à la souffrance. Tous droits réservés.

    Les résultats de cette étude seront publiés d´ici quelques temps sur le site Faire face à la souffrance.

  • Sortir de la lutte et choisir la vie

    Le titre de la note est tiré du texte de présentation de l'ACT par Benjamin Schoendorff.

    Grâce à l'ACT, je pense que j'ai franchi un nouveau palier ce week-end.

    Ça fait quelques mois maintenant que je médite presque tous les jours, que je travaille sur l'acceptation des moments difficiles, l' autocompassion dans ces moments-là, et l'action malgré l'angoisse. Je le fais sur des petites choses, un peu tous les jours. Cet entraînement m'a permis de passer outre une ÉNORME angoisse ce week-end, et d'agir malgré cette dernière. J'ai réactualisé mon budget et l'ai donné à lire à mon mari sans qu'il ait à me le demander. L'angoisse était vraiment très forte. J'ai pratiqué l'auto-compassion et cela m'a aidée.
    N'en déplaise à Mr Schoendorff, il s'est agi de lutte. J'ai lutté, mais je n'ai pas lutté pour faire diminuer l'anxiété. J'ai lutté pour agir, pour ne pas tenir compte des signaux d'alerte que m'envoyaient mon cerveau et mon corps, comme on peut décider de ne pas tenir compte d'une douleur dans le dos et continuer à travailler. J'ai lutté pour et pas contre.

    D'autres choses se débloquent grâce à la méditation de pleine conscience et l'ACT :

    J'ai toujours eu des problèmes de poids. Je grossis tout le temps, sauf quand je fais un TAG où là je maigris drastiquement, parce que l'angoisse non-stop est anorexigène chez moi.
    Depuis le début de l'année, et sur les conseils de ma diététicienne, je travaille sur mes sensations de faim et de satiété avec la méditation de pleine conscience. J'interroge mon corps. En début, milieu et fin de repas, j'interroge mon corps pour savoir si j'ai encore faim. Quand j'ai une envie de manger, j'interroge mon corps pour savoir s'il s'agit de faim ou plutôt d'un inconfort émotionnel qui me pousse à vouloir manger. C'est ce qu'on appelle le Mindful Eating. Et je réussis à nouveau à perdre du poids, sans même surveiller ce que je mets dans mon assiette.
    Un peu de lecture à ce sujet :
    - Les kilos émotionnels
    - Les articles en ligne du Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids

    Mon affirmation s'améliore. Je reprends petit-à-petit confiance en moi dans le sein du couple et avec mes proches. J'ai de moins en moins peur de la peur, peur de mes proches, de leur jugement. Cela se traduit par des petites choses, mais j'ai bon espoir que cela porte ses fruits.
    Tout entraînement porte ses fruits.

  • Jésus reviens, Jé-ésus reviens

    J'ai terminé de lire le livre de Benjamin Schoendorff sur l'ACT.
    Je mets en pratique au quotidien. Il me semble que cela devient de moins en moins difficile de me distancier de mes pensées anxieuses, de ne les considérer que comme ce qu'elles sont : le produit de mon intelligence et non la perception de la réalité. J'essaie de ne plus les chasser, mais de ne pas en tenir compte dans mes actions.

    J'ai eu du mal au début, parce qu'il n'est pas spécifié dans le livre ce qu'on doit faire quand on est en pleine crise d'angoisse, pour la faire s'arrêter. Et puis je suis arrivée au chapitre 7 "Levez les dernières barrières", où il est question d'éprouver de la compassion pour soi-même. Lorsque des pensées anxieuses apparaissent, la compassion est un bon moyen de lâcher prise.

    Je me suis rendue compte que je ne savais finalement pas trop quoi mettre derrière ce terme de compassion.

    Schoendorff la définit comme suit :
    La compassion envers nous-même, c'est notre capacité à accueillir avec douceur ce que nous ressentons et pensons. C'est faire de la place à nos souffrance, tout en souhaitant les voir s'alléger. C'est le geste que nous faisons pour réconforter un enfant qui a mal, pour accueillir avec douceur tant sa douleur que l'expression de sa douleur, sans la juger. C'est le fait de rester disponible et présent à la douleur tout en souhaitant la voir s'apaiser.

    J'ai cherché quelque chose de plus "pratique". J'ai trouvé sur Egide.Altenloh.com ceci :
    Construire son image de compassion idéale
    Il existe quatre qualités fondamentales à la compassion :
    La sagesse. Elle sait ce que signifie être un être humain. Elle comprend ce qu'est la souffrance, la haine, le désespoir, la solitude, le désir et la joie. Elle comprend que les créations de l'esprit – avec tous ses sentiments, stratégies, stéréotypes complexes et parfois confus – font partie intégrante de l'existence et sait comment avancer elles.
    La force et la résistance. Elle est solide et sait encaisser les chocs. Elle sait aussi se montrer énergique pour défendre ou protéger ce qui est important.
    La chaleur et la douceur. Elle irradie un halo de tendresse. Dans certaines pratiques bouddhistes, on imagine le bouddha envoyant la compassion sous forme d'énergie.
    L'absence de jugement. Notre image de compassion ne nous condamne pas, ne nous juge pas, ne nous critique pas. Ce qui ne signifie pas qu'elle n'a ni désir ni préférence, seulement que son désir le plus profond est notre bien-être et notre épanouissement.


    Et là, ça a fait tilt, mon image de compassion idéale c'est Jésus. Le Jésus de quand j'étais petite au catéchisme et dans Fripounet.
    Le Jésus qui donne un amour inconditionnel et sans jugement, celui qui accueille Marie-Madeleine, tout ça.
    C'est sympa, ça faisait longtemps qu'il était sorti de ma vie.

    Jésus reviens...
    Jésus reviens, Jé-ésus reviens
    Jésus reviens parmi les tiens
    Du haut de la croix indique-nous le chemin
    Toi qui le connais si bien



    Du coup, j'ai compris le phénomène des Born Again Christians, la rédemption par la foi et les sectes.

    NB : Si vous voulez monter une secte, appliquez le livre de Schoendorff sur vos fidèles : remplacez la méditation (le "SIM") par la prière et zappez le travail sur les valeurs (le patient doit déterminer ses propres valeurs, ce qui compte vraiment pour lui dans la vie) en le remplaçant par des règles d'obéissance inconditionnelle au gourou.

  • Octobre 2012

    Lors de cette nouvelle séance, je sortais d'une prise de tête avec mon mari en rapport avec mes problèmes avec l'argent, j'en étais bouleversée. Je suis toujours bouleversée par ce genre de choses. Le psy a retourné le problème en me le présentant sous l'angle "ce n'est pas un problème psychiatrique, c'est un problème de couple. Je n'ai donc pas de conseil à vous donner, mais je vous donne mon avis en tant que personne. Vous pouvez ne pas être d'accord avec moi."
    Le psy et moi nous ne sommes pas du même avis. Il fait partie des gens qui ont du mal avec nos choix de vie (à mon mari et à moi) et qui ont tendance à penser que mon mari profite de la situation. Je ne suis pas de cet avis.
    Cette séance m'a bouleversée, jusqu'à ce que je comprenne ce qui me bouleverse : je ne suis pas d'accord avec mon psy. Après avoir compris ça, ça allait beaucoup mieux.

    A ce sujet, j'ai lu sur le site ACBS, dans la rubrique l'ACT en français, que nos comportements pouvaient être gourvernés par des règles verbales, et ce selon différentes modalités.
    Première modalité, dite la "pliance" : j'agis pour obéir : je mets mon bonnet pour obéir à maman, pour qu'elle soit contente ou qu'elle ne soit pas fâchée.
    Deuxième modalité possible : le "pistage" : j'agis parce que j'ai fait l'expérience que cette action me conduit au but recherché : je mets mon bonnet parce que je sais qu'avec je n'aurai pas froid aux oreilles.
    La dernière modalité : l' "augmentage" : j'agis parce qu'un "augmenteur" renforce l'effet de mon acte : je suis altermondialiste, j'ai un joli bonnet péruvien commerce équitable, j'ai encore plus envie de le mettre quand il fait froid.

    Et bien je pense que je fonctionne énormément sur le mode "pliance". J'ai toujours peur de déplaire, de fâcher, de décevoir. Je suis bouleversée quand mon mari exprime son ras-le-bol de ne pas me voir avancer sur une de mes problématiques. Je suis bouleversée quand mon psy exprime un avis défavorable sur mes choix de vie. J'ai peur du jugement de mes parents sur mon mode de vie et mon niveau de vie. Cela s'inscrit parfaitement dans le manque d'affirmation et ma "phobie de l'argent".

    J'apprends à accepter d'être en désaccord avec mon psy. Ca n'est pas rien.

  • Septembre 2012

    J'ai revu le psy. Je ne l'avais pas vu depuis le mois de mars.
    Je lui ai raconté le fruit de mes réflexions sur mon rapport à l'argent. Il avait reçu mon courrier, mais ne l'avait pas lu. Je lui ai montré le livre de Benjamin Schoendorff sur l'ACT que j'ai commencé à lire et celui de Christophe André sur la méditation.
    Il m'a félicitée pour tout ce travail accompli et approuvé mon orientation vers l'ACT.
    Il pense que je suis dans le juste sur mes difficultés avec l'argent, qui m'ont conduite à ne plus m'en occuper et ne plus faire mes comptes. Mais il pense aussi qu'il faut creuser plus mes difficultés à dépenser. J'ai du mal sur des petites comme sur des grosses dépenses. Il pense donc que l'argent n'est pas le problème. Le problème, s'est de s'autoriser à se faire plaisir.

    Il est vrai que je bloque sur les dépenses qui ne sont pas vitales ou indispensables. Je n'angoisse pas à l'idée de faire un plein d'essence, de payer la note du véto pour le chat, ou de faire mettre aux normes la fosse septique. Par contre, je bloque pour acheter des vêtements, des chaussures, un jeu vidéo, un blu-ray, des objets de déco, changer de mode de chauffage pour passer à quelquechose de plus confortable, changer de voiture. Toutes ces dépenses, dont je pourrais me passer parce qu'il s'agit de changer quelque chose que j'ai déjà et qui pourrait durer encore, ou parce qu'il s'agit d'objets de loisir, sont anxiogènes. Comme c'est anxiogène, je ne prends jamais (ou rarement) l'initiative de ce genre d'achat, c'est mon mari qui le fait. Comme je tiens le budget, je me retrouve à devoir dire non, mais à vrai dire, je ne sais plus si je dis non parce que c'est hors budget ou parce que ce n'est pas indispenable. Et comme dire non m'est anxiogène, je déteste les virées shopping, qui devraient être l'occasion de se faire plaisir.

    Le psy m'a demandé de travailler sur cette notion de refus de se faire plaisir.