Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Thérapie : les séances - Page 8

  • 6ème séance

    Je suis arrivée à la sixième séance avec ma liste complétée, comme le psy me l'avait demandé.
    Nous avons repris les items un par un. Il m'a dit être satisfait. "Vous avez fait du bon travail, nous allons pouvoir avancer et rattraper le retard pris sur les premières séances" m'a-t'il dit.

    Il est toujours comme ça, positif et optimiste. Ca me fait du bien. Je me souviens qu'à l'issue de la première séance, il m'a dit "vous verrez comme ça sera bien quand vous serez guérie". C'est naïf, mais ca m'a fait un bien fou.

    Il m'a ensuite dit que maintenant que la liste était conséquente, le travail allait consister à trouver les points communs entre toutes ces situations.
    Nous avons commencé à en discuter.
    Il s'agit de situations d'exposition à des gens, connus ou inconnus. Des situations où je dois demander de l'aide, d'autres où je dois m'affirmer ou bien où je dois répondre à quelqu'un.
    Il m'a raccompagnée à la porte en m'invitant à réfléchir à leur point commun pour la prochaine fois. Pour faciliter la réflexion, il 'ma dit que je pouvais chercher ce qui se passe dans ce genre de situation.

    Lien permanent 0 com' Catégories : Phobie sociale, Thérapie : les séances
  • 5ème séance

    Au cours de la cinquième séance, nous nous sommes concentrés uniquement sur la liste, comme prévu.

    Nous avons exploré les items un à un. Le psy a pris des notes, les a regroupés par thématique.
    Il m'a déclaré qu'il manquait des domaines.
    J'avais listé des situations de défense contre une agression (du moins ce qui est perçu comme tel) et de demande d'aide.
    Il manquait des situations où je vais activement m'opposer à quelqu'un (situations d' "attaque" et non de "défense"), et celles où je dois dire non.

    En discutant, j'ai expliqué au psy que je lui étais reconnaissante d'avoir mis à plat mes souvenirs sur le "drame originel". Qu'il est la première personne à m'avoir parlé objectivement de cela.
    [edit du 17 mai 2012 : ce "drame originel" est le décès de ma grande-soeur en 1983 (j'avais 8 ans), tellement tabou à la maison, que je n'osais même pas en parler ici]

    Il m'a invitée à compléter ma liste pour la prochaine fois, parce qu'il est nécessaire d'avoir une vision le plus complète possible de mes troubles pour pouvoir y remédier. Nous commencerons par travailler sur les items qui portent sur des inconnus, parce que c'est plus facile quand il n'y a pas d'interférence affective. Il vaut mieux commencer par ce qui est plus facile, puis de passer à plus complexe.

    Lien permanent 0 com' Catégories : Phobie sociale, Thérapie : les séances
  • 4ème séance

    A la quatrième séance, nous avons reparlé de mon vécu de ce que j'appele le "drame originel".
    [edit du 17 mai 2012 : ce "drame originel" est le décès de ma grande-soeur en 1983 (j'avais 8 ans), tellement tabou à la maison, que je n'osais même pas en parler ici]
    Le psy m'a donné une vision objective de ce qui s'est passé, se basant sur les faits qu'il a tirés de mes souvenirs, sans tenir compte de l'interprêtation que j'en fais.
    Et pouf, plus rien à reprocher à ma mère. La perception que j'avais de la situation de l'époque est une reconstruction faite des années plus tard, à l'âge adulte, avec le point de vue de l'âge adulte.
    Verdict : ce qui s'est passé à l'époque n'a pas grand chose à voir avec ma phobie sociale.
    "Je suis désolé de vous retirer quelquechose à reprocher à vos parents", m'a-t'il dit en souriant.

    Il m'a ensuite invitée à revenir à ma liste de situations problématiques et de la compléter pour la prochaine fois.

    Lien permanent 0 com' Catégories : Phobie sociale, Thérapie : les séances
  • 3ème séance

    Au cours de la troisième séance, nous avons examiné la liste d'items que le psy m'avait demandé de rédiger.
    Il s'agit de choses que je ne peux pas faire ou pour lesquelles j'éprouve une difficulté. Ce sont toujours des situations dans lesquelles interviennent d'autres personnes, connues ou inconnues.
    J'en ai rempli 3 demi-pages.
    Ça va de "boire un verre seule en terrasse" à "faire un reproche à un collègue de travail", en passant par "dire à ma mère que je ne vais pas bien".

    Ce dernier item, justement, était situé en 3ème position sur ma longue liste. Le psy s'est arrêté dessus. Il a flairé quelque chose dans ma vision de ce que devraient idéalement être mes rapports avec ma mère. Il m'a posé quelques questions. Au vu de mes réponses et des émotions qu'elles ont entraîné, il a décidé que nous ferions une parenthèse sur ce sujet, qui semble être un véritable boulet que je traîne derrière moi et qui me gêne pour avancer. Après quoi, nous reprendrions la thérapie à proprement parler.

    Il m'a donc demandé, pour la prochaine séance, de réfléchir à mes rapports avec ma mère, comment ils sont, comment ils devraient être et comment je me représente qu'ils devraient être.

    Pour initier ma réflexion, il m'a affirmé qu'il est normal à mon âge (bientôt 33 ans) de ne pas avoir envie de tout raconter à ma mère et que je n'ai pas à culpabiliser de cela. Je lui ai répondu qu'il est la première personne à me tenir ce discours, psys compris. Il a été outré d'apprendre qu'un ou des psys m'aient entretenue dans cette vision de ce que devraient être idéalement mes rapports avec ma mère et s'en est excusé pour eux.

    Lien permanent 2 com' Catégories : Phobie sociale, Thérapie : les séances
  • 2ème séance

    Au cours de la deuxième séance, nous avons dépouillé le questionnaire qu'il m'avait demandé de remplir lors de la première séance.
    Il s'agit d'une échelle d'évaluation de l'anxiété sociale ou échelle d'affirmation de soi, côtée de -90 à +90.
    J'ai eu -49.
    Il faut évidemment préciser que +90 représente l'absence d'anxiété sociale et -90 le maximum d'anxiété sociale.
    "Pas de doute, vous avez eu raison de venir me voir" m'a-t'il dit en souriant.

    Une fois le diagnostic posé, il m'a demandé de faire, pour la prochaine fois, une liste de situations pour lesquelles je ressens une difficulté, que je parvienne à la surmonter, ou non.

  • 1ère séance

    A la première séance, nous (le psy et moi) avons fait connaissaince. Nous avons également posé des mots sur ma plainte.
    Je pensais qu'il s'agissait de problème d' "estime de soi". Il m'a expliqué qu'il s'agit en fait de problèmes d' "affirmation de soi". Il me le démontrera d'ailleurs au cours d'une séance ultérieure.
    "On peut avoir une bonne estime de soi et une mauvaise affirmation de soi. Et on peut avoir un niveau d'affirmation élevé et une mauvaise estime de soi", m'a - t'il expliqué.
    L'estime de soi, c'est ce qu'on pense de soi-même. L'affirmation de soi, c'est la façon dont on affirme son point de vue.

    Il m'a donné un auto-questionnaire à remplir pour la prochaine fois.

    Il m'a demandé si je connaissais le principe des thérapies cognitivo-comportementale. Il m'a expliqué comment la thérapie allait se dérouler.
    Tout d'abord, il faut repérer les situations difficiles.
    Puis il faut repérer leur point commun.
    On peut ensuite décortiquer ce qui se passe et pourquoi ces situations sont difficiles.
    Et enfin, travailler de manière à ce que ce ne soit plus une difficulté. Le travail se fait sur certaines situations. La réussite à cette étape permet au patient de généraliser à toutes les situations difficiles.

    Nous nous sommes dit au revoir.
    J'ai alors exprimé mon inquiétude vis à vis de la thérapie. J'avais peur que cela soit difficile à vivre. Il m'a rassurée en m'expliquant que ce type de thérapie avait beaucoup évolué avec le temps. Auparavant, les patients "en bavaient". Ce n'est plus le cas aujourd'hui.