Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Sortir de la lutte et choisir la vie

    Le titre de la note est tiré du texte de présentation de l'ACT par Benjamin Schoendorff.

    Grâce à l'ACT, je pense que j'ai franchi un nouveau palier ce week-end.

    Ça fait quelques mois maintenant que je médite presque tous les jours, que je travaille sur l'acceptation des moments difficiles, l' autocompassion dans ces moments-là, et l'action malgré l'angoisse. Je le fais sur des petites choses, un peu tous les jours. Cet entraînement m'a permis de passer outre une ÉNORME angoisse ce week-end, et d'agir malgré cette dernière. J'ai réactualisé mon budget et l'ai donné à lire à mon mari sans qu'il ait à me le demander. L'angoisse était vraiment très forte. J'ai pratiqué l'auto-compassion et cela m'a aidée.
    N'en déplaise à Mr Schoendorff, il s'est agi de lutte. J'ai lutté, mais je n'ai pas lutté pour faire diminuer l'anxiété. J'ai lutté pour agir, pour ne pas tenir compte des signaux d'alerte que m'envoyaient mon cerveau et mon corps, comme on peut décider de ne pas tenir compte d'une douleur dans le dos et continuer à travailler. J'ai lutté pour et pas contre.

    D'autres choses se débloquent grâce à la méditation de pleine conscience et l'ACT :

    J'ai toujours eu des problèmes de poids. Je grossis tout le temps, sauf quand je fais un TAG où là je maigris drastiquement, parce que l'angoisse non-stop est anorexigène chez moi.
    Depuis le début de l'année, et sur les conseils de ma diététicienne, je travaille sur mes sensations de faim et de satiété avec la méditation de pleine conscience. J'interroge mon corps. En début, milieu et fin de repas, j'interroge mon corps pour savoir si j'ai encore faim. Quand j'ai une envie de manger, j'interroge mon corps pour savoir s'il s'agit de faim ou plutôt d'un inconfort émotionnel qui me pousse à vouloir manger. C'est ce qu'on appelle le Mindful Eating. Et je réussis à nouveau à perdre du poids, sans même surveiller ce que je mets dans mon assiette.
    Un peu de lecture à ce sujet :
    - Les kilos émotionnels
    - Les articles en ligne du Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids

    Mon affirmation s'améliore. Je reprends petit-à-petit confiance en moi dans le sein du couple et avec mes proches. J'ai de moins en moins peur de la peur, peur de mes proches, de leur jugement. Cela se traduit par des petites choses, mais j'ai bon espoir que cela porte ses fruits.
    Tout entraînement porte ses fruits.

  • Janvier 2013

    Le psy m'a fait parler de mes souvenirs d'humiliation pendant l'enfance. J'ai beaucoup pleuré. J'ai raconté des choses que j'avais toujours évité de raconter.
    Devant ma douleur, le psy a suggéré que nous continuions à parler de cela tant que je n'ai pas tout vidé mon sac. Ce ne sont pas des événements si dramatiques ou violents, c'est la façon dont je les ai vécus qui est douloureuse.