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  • Le syndrome X-Men

    J'ai visionné des vidéos sur le HPI. Beaucoup de vidéos.
    Deux réflexions me sont venues à l'issue de cette intense période de visionnage.

    Premièrement, au final, ça n'est pas très éloigné su syndrome d'Asperger. Du moins sur les conséquences en terme d'adaptation à la société. Je comprends décidément pourquoi j'avais émis cette hypothèse me concernant.

    Deuxièmement, on se croirait dans les X-Men.
    Je cite la page wikipédia des X-Men :
    "Dans l'univers des X-Men, les mutations génétiques octroient des super-pouvoirs à une part croissante de la population. Ces qualités surhumaines se dévoilent en général à l’adolescence, moment critique pendant lequel un mutant peut sombrer dans le doute et l’égarement ou au contraire peut arriver à maîtriser ses dons et devenir un individu épanoui."
    Et bien, quand on écoute les psys qui s'expriment sur le thème des personnes à HPI, qu'ils les nomment "doués", "surdoués", "haut potentiel", "neuro-droitiers" ou encore "cerveaux droits", tous (du moins tous ceux que j'ai écoutés) parlent de gens qui ont des capacités hors du commun, d'origine génétique, avec des spécificités neurologiques, sensorielles, cognitives, émotionnelles, empathiques, etc. et qui n'arrivent pas à s'intégrer dans la société car elle n'est pas adaptée à leurs spécificités.
    Si là-dessus, on rajoute Mensa, le club international pour HPI, les centres Cogito’Z et autres écoles pour surdoués, alors le tableau est complet.

     

     

    L'Institut Xavier pour jeunes surdoués.
    L'Institut Xavier pour jeunes surdoués. X-Men: First Class.

     

     

    Il ne manque plus qu'à faire un petit peu d'eugénisme via Zebras Crossing (le Meetic pour surdoués), et hop !
    En conclusion, je ne sais pas si les surdoués sont l'avenir de l'humanité, mais le gros avantage - pour l'humanité - des surdoués par rapport aux X-Men, c'est précisément que, quand on observe comment sont les surdoués, on comprend qu'on a peu de chance de voir émerger un jour Magnéto et son goût pour la suprématie mutante.

     

     

     

    Lien permanent 0 com' Catégories : Haut Potentiel Intellectuel
  • Comprendre le haut potentiel intellectuel chez l'adulte ?

    Quelques médias sur les adultes à haut potentiel intellectuel :

     

    Des témoignages, plutôt touchants, d'adultes diagnostiqués sur le tard, pour l'émission "In Vivo, l'intégrale" sur France 5 (27 min) :

     

     

    Une intervention d'Arielle Adda (psychologue), pour MENSA France, qui explique très bien le (mon) parcours scolaire et professionnel des personnes à HPI (14 min) :

     

     

    Une intervention de Monique de Kermadec (psychologue), pour MENSA France, qui explique comment le monde voit l'adulte à HPI et comment l'adulte à HPI voit le monde, défait les mythes concernant le HPI, explique les 4 formes d'intelligence (cognitive, émotionnelle, relationnelle et créative) qui peuvent être amenée à poser problème aux personnes à HPI et qu'en faire pour avancer (28 min) :

     

     

    Une intervention d'Arielle Adda (psychologue), pour MENSA France, qui aborde la méconnaissance des professionnels face au HPI et la difficulté de la prise en charge ; le manque du sens de l'effort, le syndrome de l'imposteur et le perfectionnisme qui poussent à se forger une armure (ce que M. de Kermadec appelle le faux-self) chez les personnes à HPI (44 min) :

     

     

    Une conférence de Jeanne Siaud-Facchin (psychologue) qui explique le fonctionnement émotionnel (hypersensibilité, yoyo émotionnel, ingérence affective, etc.) et le fonctionnement cognitif et neurologique (tempête sous un crâne, intuition, déficit d'inhibition latente, pensée en arborescence, etc.) chez les personnes à HPI (41 min) :

     

     

    D'autres témoignages d'adultes à HPI dans l'émission "Sur les docks" de France Culture (54 min) :

     

     

     NB : MENSA est un club international de personnes à haut potentiel intellectuel.

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  • Estime de soi

    Je suis retournée voir la psy qui m'a fait passer les tests, parce que j'avais des questions à lui poser. Notamment pour qu'elle m'indique qui aller voir pour la suite, parce que j'étais convaincue qu'elle avait autre chose à faire que de suivre des gens comme moi, dans la mesure où elle est spécialisée dans l'autisme.
    Elle m'a expliqué qu'elle suit beaucoup d'adultes, dont pas mal de HPI, que mon cas méritait tout autant d'attention que n'importe qui d'autre et qu'elle ne voyait pas d'inconvénient à me suivre, d'autant plus qu'elle ne connaît pas de psy spécialisé dans le HPI. Elle m'a conseillé de prendre contact avec une asso de parents d'enfants HPI pour avoir d'autres noms, afin d'avoir le choix.
    Ensuite elle m'a demandé sur quoi je souhaitais travailler, qu'est ce que j'aimerais arriver à faire que je n'arrive pas à faire actuellement. Je lui ai expliqué que je voudrais être dans la sphère privée comme je suis au travail : affirmée, dynamique, confiante. Je lui ai parlé du bouquin de M. de Kermadec, qu'elle ne connaissait pas "probablement parce que c'est une psychanalyste" et de l'histoire du faux-self. Je lui ai parlé aussi de mon rapport à l'argent, de mon manque d’affirmation avec mes proches, de mes difficultés de prise de décision, de mon manque d'initiative que je pense inhibé par une sorte d'auto-censure, de la pauvreté de ma vie sociale. Elle m'a dit qu'il lui semblait qu'une grande partie de mes difficultés étaient liées à ma faible estime de soi. Je lui ai dit que, pourtant, avec le psy, nous avions évalué que je n'avais pas de problème d'estime de soi. Elle m'a fait passer un questionnaire, chose que n'avait pas fait le psy. En fait, avec le psy, à l'époque, nous n'avions évalué que l'affirmation de soi.
    Il en ressort que j'ai une estime de soi très faible.

    Voici ce questionnaire :

    http://www.preparationmentale.fr/echelle-destime-de-soi-de-rosenberg/

    (mon score était de 24)

    La psy m'a expliqué qu'on pouvait améliorer l'estime de soi (arriver à un score entre 31 et 34) avec une thérapie qui se ferait en 10/12 séances, à raison d'une séance tous les 15 jours. Et que de cela découleront tout un tas d'amélioration en terme de qualité de vie ; mais que cela risquait de modifier l'équilibre de mon couple et qu'il fallait que mon mari et moi soyons prêts à cela.
    C'est donc avec elle que la suite se fera.

  • WAIS IV

    Un lecteur, toujours le même, m'a demandé mes résultats de test de QI. Je ne les avais pas publiés, pensant que ça n'intéresserait personne.
    Les voici, donc.


    Première page : (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

    WAIS%20IV%201.JPG

     

    Deuxième page :

    WAIS%20IV%202.JPG

     

    Troisième page :

    WAIS%20IV%203.JPG

    Où je découvre, très surprise, que non, je ne suis pas nulle en calcul mental (je me suis toujours crue nulle en calcul mental, depuis les petites classes), je suis juste : pas "très forte". C'est le seul domaine où je suis "dans la moyenne des gens de mon âge".
    Cette anecdote résume bien ce que c'est que d'être perfectionniste, psychorigide et hypersensible à la critique, ce que sont souvent les gens à HPI : si ce n'est pas parfait (ou génial, ou extraordinaire, etc.), c'est que c'est nul.
    Depuis que je sais que je ne suis pas nulle, donc que ce n'est pas désespéré, je m'entraîne.

     

    Et la conclusion :

    WAIS%20IV%204.JPG

     

    WAIS%20IV%205.JPG

    (avec la coquille concernant le syndrome d'Asperger.)