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Echelle de Rathus

  • Séances de juin 2016

    J'ai revu la psy. Elle me fait travailler sur l'estime de soi.
    Elle m'a aussi fait passer l'échelle de Rathus pour l'affirmation de soi, j'ai un score de 15 sur une échelle de -90 à +90. Sachant que je suis partie d'un score de -49 en 2007, ça va. C'est pas extraordinaire, mais ça va. Donc je n'ai plus de problème d'affirmation.

    Le travail sur l'estime de soi consiste à repérer les pensées dévalorisantes et à trouver des pensées alternatives.
    Donc j'ai de nouveau un petit carnet sur moi, et je note, à chaque fois que ça ne va pas, ce que je suis en train de penser de moi. En général, ça tourne autour de "je suis nulle", "je suis mauvaise" et "je ne vais pas y arriver".
    Il y a aussi des "il/elle va penser que je suis nulle etc." ; d'après la psy, c'est la preuve que j'ai encore de l'anxiété sociale.
    Elle m'apprend donc à apposer à côté des ces pensées dévalorisantes, des pensées valorisantes, à faire la part des choses avec des pensées plus contextualisées et moins générales. Je dois m'entrainer afin que ça devienne un automatisme. Tout comme le fait de me dévaloriser est un automatisme, me (re)valoriser doit pouvoir le devenir.

    Je lui ai demandé si la susceptibilité était en rapport avec la faible estime de soi. Elle m'a dit que c'était tout-à-fait le cas. La critique, chez le susceptible, vient effondrer le peu d'estime qu'il avait réussi à échafauder.

  • Octobre 2011

    Le psy m'a demandé comment je vais. Bien, je contrôle de mieux en mieux mes angoisses, mais j'aimerais passer à l'étape suivante : ne plus avoir d'angoisses irrationnelles, ne plus avoir mon anxiété sociale. Il m'a demandé où j'en étais du postulat et de ma phobie : j'en suis débarrassée. Le problème c'est avec mes proches. Il m'a redit que ce n'est plus de la phobie sociale. La phobie sociale, c'est quand a peur du jugement de tout le monde, quand on veut être aimé de tout le monde. Vouloir être aimé de ses proches, ce n'est pas de la phobie sociale, d'ailleurs ça n'a pas de nom. C'est plus compliqué et ce n'est pas la même démarche pour résoudre ces angoisses. La solution c'est de savoir jusqu'où je suis prête à aller pour être aimée de mes proches, de savoir poser les limites. Pour aller bien, je dois poser les limites.

    Ensuite, le psy m'a fait remplir à nouveau l'Echelle de Rathus. Je suis maintenant à + 28. Mon score a encore diminué. Intrigué, le psy m'a demandé si j'avais une bonne image de moi en ce moment. La réponse est que j'ai une image de moi "plutôt mauvaise", ce qui n'est pas mon habitude. D'après moi, la raison en est le fait que je n'arrive pas à progresser, à faire plein de choses que je devrais faire, du fait de mon manque d'affirmation. Le psy m'a demandé de lui expliquer quoi précisément, a décortiqué plusieurs des raisons que j'ai citées. Il en ressort que ce sont des choses que mon compagnon me demandent de faire, pas quelque chose dont j'ai le besoin. Le besoin ne vient pas de moi, l'envie non plus. Il est donc naturel que j'ai toutes les difficultés du monde à répondre à ce besoin. J'y vais à reculons. Le psy m'a expliqué que quand le besoin ne vient pas de moi, quand ce n'est pas une envie que je ressens mais que je réprime du fait de mon manque d'affirmation, je n'ai pas à répondre à la demande. Je lui ai répondu que c'était difficile parce que le demandeur insiste et revient à la charge constamment. Il m'a alors dit que je dois non seulement apprendre à dire "non", mais que je dois également apprendre à dire "merde!". Il s'agit là de poser les limites, comme il le disait tout à l'heure.



    A écouter :

    Entretien avec Pierre Philippe Cadert sur le thème "Cessez d'être gentil soyez vrai".

  • Énième séance

    Je ne vais plus numéroter les séances, parce que j'ai perdu le fil.

    Au cours de cette dernière séance, j'ai exposé au psy le fruit de mes réflexions : ma personnalité passive-agressive, mon intolérance à la critique.
    Il a approuvé mon point de vue et m'a donné des choses à faire pour travailler cela.
    A chaque fois que mon compagnon me fait une remarque, je dois réfléchir pour rationnaliser et ne pas me laisser guider par l'anxiété que cela provoque en moi. Si je rationnalise, je n'angoisse pas. Si je m'entraîne à le faire, je vais petit à petit désapprendre l'anxiété dans ces situations.

    J'ai donc mon petit carnet avec moi. Dès que quelquechose me contrarie, ou que j'identifie un stresseur, je le note et je le décortique :

    • que se passe-t'il ?
    • qu'est ce que je ressens ? à quelle intensité ?
    • qu'est ce que je pense ? = qu'est ce qui m'angoisse exactement ? de quoi j'ai peur ? cette peur est-elle rationnelle ?
    • que puis-je faire d'utile et d'adapté pour remédier à cette angoisse ET à cet évenement ?

    Le simple fait de réfléchir à cela a pour effet de faire chuter l'angoisse. C'est très efficace. Je n'ai plus repris d'anxiolytique depuis que je fais cela.

    A part ça, nous avons analysé le score de l'échelle de Rathus : je suis à + 37. J'ai un peu perdu en score depuis la dernière fois, mais cela reste tout à fait bon par rapport au score de départ qui était négatif.

  • Le retour de la vengeance...

    Depuis quelques temps, je constate que je n'ai plus de difficulté avec les gens qui me sont indifférents (c'était le postulat de ma phobie sociale), mais que j'en ai toujours autant avec mon compagnon. Et comme ça va mieux pour le reste, je focalise sur ces dernières, cela devient très difficile à vivre.

    Et sur ce sujet, je pense bien que le psy s'est trompé. Il pense que je vais bien, mais que c'est mon compagnon qui est dans l'excès de demande, auxquelles, du fait, je ne peux pas répondre.
    [edit du 17 mai 2012 : avec le recul, le psy avait raison : mon compagnon reconnait qu'il est anxieux, il a peur de l'abandon, il a besoin de savoir précisément ce que l'autre pense pour se rassurer]

    La semaine dernière, j'ai fait une formation sur les personnalités difficiles et les personnalités pathologiques avec Christophe André pour mon travail.
    (Je cite Christophe André : La personnalité est dite "difficile" ou "pathologique" lorsque certains de ses traits deviennent trop rigides et inadaptés aux situations : perte de la souplesse et du caractère adaptatif. Cela entraîne une souffrance individuelle, des difficultés pour les interlocuteurs, parfois une baisse de l'efficacité personnelle ou sociale ; cela peut aller jusu'à des complications psychiatriques diverses, qui sont assez souvent des troubles dépressifs, des troubles anxieux, des abus de substances.
    Les types "purs" sont rares, le plus souvent, chaque individu correspond à un mélange de plusieurs types de personnalités.)
    Je me suis reconnue dans le comportement de différentes personnalités en ce qui concerne mon comportement vis-à-vis de mon compagnon.

    Par exemple :

    PASSIF-AGRESSIF :
    (là je me reconnais à 100%)

    • résiste aux exigences ou demandes qu'il estime illégitimes
    • discute exagérément les ordres
    • MAIS de manière détournée :
    • fait "traîner" les choses
    • est volontairement inefficace
    • boude
    • de plaint auprès d'autres interlocuteurs



    PERSONNALITE ANXIEUSE :
    (ce qui me concerne est en gras)

    • soucis trop fréquents ou trop intenses par rapport à tous les aspects de la vie quotidienne : surévaluation du risque et des conséquences
    • intolérance à l'incertitude
    • avant : anticipation inquiète
    • pendant : sur-attention envers les signaux de "danger", et sous-attention envers les signaux de "sécurité"
    • après : ne tire pas la leçon des démentis apportés par la réalité
    • tension physique importante



    PERSONNALITE DEPENDANTE :
    (ce qui me concerne est en gras)

    besoin d'être rassuré et soutenu :

    • réticent à prendre des décisions seul
    • a du mal à initier des projets
    • n'apprécie pas la solitude
    • Crainte de la perte de lien :
    • dit toujours oui pour ne pas déplaire et accepte toutes les demandes pour se rendre agréable
    • hyper-sensibilité aux critiques ou à la désapprobation
    • excessivement perturbé par les ruptures et séparations



    PERSONNALITE EVITANTE :
    (en gras : ce qui me concerne et qui je pense est en lien direct avec ma phobie sociale, en gras italique : ce qui va mieux depuis ma TCC)

    • évitement de la plupart des activités sociales comportant une implication personnelle
    • Pas de problèmes pour les échanges brefs et superficiels, ou ce qui est centré sur un échange d’informations précises (comme au travail), mais réticence (liée à une appréhension majeure) à personnaliser et approfondir les liens
    • révélation de soi et engagement que si on est sûr d’être apprécié ou aimé
    • maintien en retrait par peur de paraître ridicule, déplacé, « inférieur »
    • hypersensibilité à toute forme de refroidissement du lien ; peut percevoir des signes de mépris derrière de l’ironie ou de l’humour, des preuves de désamour derrière de la distraction (si on a oublié de le saluer ou si on l’a fait moins chaleureusement que d’habitude). Du coup, se replie et s’isole encore plus
    • l’estime de soi fragile (se perçoit comme moins attirant et compétent que les autres)
    • la peur d’agir sous le regard des autres [= de mon compagnon] (par peur de l’échec et du jugement social)
    • le blocage et l’inhibition dans les situations sociales, notamment informelles (soirées, repas, cocktails), si ne connaît pas très bien les gens.



    Je voulais parler de tout ça à mon compagnon, mais évidemment, je n'ai pas réussi (peur du jugement).
    Hier soir, il m'a réveillée parce qu'il n'était pas bien (lui non plus, mais pour d'autres raisons...), je n'ai pas compris qu'il n'allait pas bien parce qu'il ne l'a pas exprimé clairement, (à 3h du matin en plein sommeil, il faut que les choses soient dites clairement), je me suis plus ou moins rendormie. Il l'a mal pris, le ton est monté, puis redescendu et dans le feu de la discussion, j'ai trouvé le courage de lui parler de tout ce que j'ai écrit plus haut.
    Il m'a dit que c'est précisément ce genre d'infos dont il a besoin quand il me reproche de ne pas lui dire comment je vais. Il a ajouté que depuis 5 ans que nous sommes ensemble, il ne comprend pas que je ne sois toujours pas capable de lui dire ce genre de choses.
    C'est dur pour lui comme pour moi.
    J'en ai profité aussi pour lui dire que je ne trouvais pas normal qu'il ne m'ait pas encore dit ouvertement que j'ai maigri alors que je viens de perdre 10kg en 4 mois et que ça fait des années qu'il me tanne pour que je maigrisse. En fait, il me l'a dit, mais de manière indirecte, pas très claire ou maladroite. Résultat, je n'ai pas reçu l'information, je n'ai retenu que les moments ou c'est moi qui lui ai fait remarqué (sur-attention envers les signaux de "danger", et sous-attention envers les signaux de "sécurité"). J'ai du mal à entendre les choses positives et lui a du mal à les formuler.

    Par curiosité, j'ai rempli une échelle de Rathus avec uniquement les items qui peuvent s'appliquer à mon compagnon (j'ai trouvé 18 questions sur 30, le score va donc de -54 à +54)). Résultat : dans le négatif : -5.
    Alors que si je la remplis en entier et par rapport au tout-venant, je suis dans le positif. La dernière fois que je l'ai remplie, j'étais à +48.
    D'ailleurs à la dernière séance, il m'a demandé le la remplir, je donnerai le bilan à la prochaine note.

    Bon, je saurai quoi raconter à mon psy demain.

  • 25ème séance

    Pas de problème cette fois non plus pour aller voir le psy.

    Voici le résultat de l'échelle de Rathus : +48 sur une échelle qui va de -90 à +90.
    Je suis partie de -49, me voilà à +48... Impressionnant. Mais, comme je le dis au psy depuis plusieurs séances, j'ai toujours l'impression d'avoir beaucoup de problèmes, puisque j'ai encore beaucoup de difficultés avec mes proches. Mais là, on sort du postulat.

    Ceci-dit, je ressens la différence avec les non-proches et cela me rend la vie plus facile.

    En ce qui concerne mes difficultés dans le couple, le psy m'a demandé de réfléchir à la question suivante :
    est-ce que mon manque d'initiatives vient de ma phobie ou bien est-ce que c'est dans ma nature.
    Je lui ai fait remarquer qu'à la séance précédente, il avait été beaucoup plus catégorique à ce sujet en m'annonçant que mon manque d'envie venait de ma personnalité et non de ma phobie. A cela, il a répondu que je ne lui semblais pas malheureuse ou frustrée comme si j'étais quelqu'un qui a des envies mais qui n'ose pas les dire du fait de sa phobie.
    Je lui ai répondu que peut-être qu'avec le temps j'ai appris à taire ces envies et qu'elles se sont éteintes.
    Il m'a demandé d'approffondir cette réflexion pour la prochaine fois.

  • 24ème séance

    Au cours de la vingt-quatrième séance, nous avons fait le point sur ma santé. Cela va mieux.
    Nous pouvons donc avancer.

    Le psy m'a donné l' Echelle de Rathus à remplir à nouveau pour la prochaine fois, pour voir où j'en suis.

    Nous avons parlé d'où j'en suis dans ma phobie : je suis débarrassée du postulat à 95%, de ma phobie à 95%.

    Il m'a demandé de lui parler de mes problèmes avec mes proches : je suis en plein dedans. J'ai des difficultés avec mon compagnon depuis un moment. Et c'est devenu mon principal souci.
    Le psy m'a fait décrire des situations problématiques. Il en a conclu que tout n'est pas lié à ma névrose, qu'il y a des choses qui font partie de ma personnalité. Le fait que mon compagnon attende des changements au sujet de ces choses va le conduire à une déception. Je n'ai pas que des problèmes liés à ma phobie, j'ai aussi un problème de couple.
    Tout n'est pas dû à la phobie...

  • 18ème séance

    Au cours de la 18ème séance, nous avons dépouillé les résultats du questionnaire. J'ai cette fois-ci un score de +26 sur l'échelle qui va de -90 à +90. J'ai donc atteint un score positif. Le psy m'a félicitée. Il a regardé les items qui restent dans le négatif :

    - discuter les prix avec les représentants et les vendeurs

    - Si quelqu’un a répandu des histoires fausses et de mauvais gout à mon sujet, je le vois aussi vite que possible pour une explication

    Il m'a expliqué qu'il va falloir que je travaille sur ces 2 items-là, parce que j'en aurai besoin, ne serait-ce que professionnellement.

    Je lui ai fait part des interrogations que j'ai parfois, quand je n'ai pas envie de dire ou de faire une chose. Je me demande si je ne veux pas la faire parce que j'ai décidé que ça ne présentait pas d'intérêt ou parce que j'ai peur de la faire. En résumé, j'ai peur de tomber dans l'excès inverse et de devenir agressive parce qu'il faut à tout prix que je dise tout ce qui me passe par la tête. Il m'a expliqué qu'il y a une grande différence entre trouver qu'une chose n'a pas d'intérêt à être dite, parce qu'on y a réfléchi, et ne pas la dire parce qu'on a peur des conséquences. D'une part, il s'agit d'un raisonnement, de l'autre il s'agit d'émotions. Il m'a dit que parfois il m'arrivera de me cacher derrière un raisonnement pour me laisser aller à ma peur, mais il m'a dit que j'avais le droit d'avoir des faiblesses, comme tout le monde.

    Il m'a demandé de combien je pensais être débarrassée du postulat : 90%, et de la phobie : 90%.
    Je lui ai dit que je commençais à sentir les effets positifs sur mes relations avec mes proches, notamment avec mon compagnon.

    Il m'a demandé de travailler sur les demandes, choses que j'ai encore du mal à faire avec mes proches.

  • 17ème séance

    Au cours de la 17ème séance, nous avons évoqué les difficultés que je rencontre au quotidien avec mon compagnon. Le psy a essayé de me donner des débuts de solutions pour y remédier. La conclusion est : PARLER.
    Mais comment parler ? En général, quand j'ai quelquechose à dire, j'ai tellement attendu pour le dire, que ça sort brusquement et sur un ton agressif. Le psy m'a dit que c'est normal d'avoir des ratés au stade où j'en suis, cela va s'améliorer à l'avenir.

    Il m'a posé la question rituelle : de combien pensez-vous vous être débarrassée du postulat : 80%, de votre phobie : 80%.
    On progresse.
    J'ai hâte que les progrès enregistrés sur le postulat (c'est à dire qui ne concernent pas les gens qui comptent vraiment pour moi) retentissent sur mes rapports avec mes proches. Cela a commencé, mais c'est long, très long.

    Je lui ai dit que globalement je me sentais mieux, beaucoup moins emprisonnée dans ma phobie, plus légère.
    Il m'a redonné le questionnaire pour objectiver ces progrès. Il pense que mon score doit être maintenant positif.

  • 13ème séance

    A la treizième séance, nous avons décrypté le questionnaire qu'il m'avait demander de remplir à nouveau. Il m'a redemandé dans quelle proportion je pensais m'être débarrassée de la phobie, ne se souvenant plus de m'avoir posé la question à la dernière séance. J'ai répondu que la fois précédente j'avais dit 10%, mais qu'au vu de mes réponses aux questionnaire, ce serait plutôt 20%. En fait je pensais à 1/4, 25% quoi, mais je n'ai pas osé le dire, j'ai préféré rester prudente et annoncer 20% (cela confirme que je n'ai pas de problème d'estime de moi, mais que j'ai un problème d'affirmation de moi).
    Il m'a demandé également dans quelle proportion je pensais m'être débarrassée du postulat. J'ai répondu que maintenant, je percevais les automatismes de pensées qui me passent par la tête et que je les chasse. J'ai estimé que la progression sur ce sujet était la même que pour la phobie. Il m'a expliqué que le fait que les deux aient progressé de la même façon indique que nous sommes bien sur la bonne piste et qu'il ne semble pas y avoir d'autre postulat à rechercher.

    D'après le psy, le résultat du questionnaire indique que j'ai progressé de 25%.
    Je suis maintenant à -26 sur l'échelle qui va de -90 à +90.

    Je suis restée un peu incrédule sur le coup. Je lui ai dit que j'ai beaucoup de mal à imaginer me débarrasser complètement du problème, même si j'ai confiance en la thérapie.
    Il m'a dit que le fait que j'ai déjà commencé à progresser, et ce de manière significative (le seuil de significativité étant de 10 points et j'en ai gagné environs 25) et un signe très positif pour le pronostic. En général les gens commencent à faire des progrès après la découverte du postulat et pas avant. Il m'a dit aussi que la progression serait en dent de scie. Il a eu une fois un patient qui a progressé de manière continue et rapide et qui a rechuté rapidement.


    Il m'a demandé de noter pour la prochaine fois la liste des points qui se sont améliorés.

  • 12ème séance

    Au cours de cette douzième séance, le psy m'a accueillie en souriant largement. Il m'a demandé si je savais pourquoi il souriait. Je pensais que c'était parce que nous allions passer à la deuxième étape de la thérapie. Il m'a répondu que c'est parce qu'il pensait au postulat et il m'a demandé ce que j'en pensais, si je pensais que c'était bien là le problème et ce que j'allais en faire.
    C'est vraissemblablement bien là le problème. Même si ça ne semble pas évident pour toutes mes difficultés au premier abord, quand je me pose 5 minutes pour y réfléchir, ça semble clair comme de l'eau de roche.
    Ce postulat qui m'empêche de vivre, comme dit le psy. Il m'a demandé si j'imaginais ma vie sans ce truc. Oui, et je pense qu'elle aurait été bien différente. Pas forcément mieux, mais beaucoup plus simple.
    Ce que je veux en faire? Faire en sorte qu'il ne m'empêche plus de vivre. Je n'ose pas dire "m'en débarrasser".

    Il m'a demandé si je pensais avoir fait des progrès et dans quelle proportion. J'ai répondu que je pensais m'être débarrassée de 10% du postulat. Il m'a donné le même questionnaire qu'au début à remplir pour la prochaine fois.