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Séances de juin 2016

J'ai revu la psy. Elle me fait travailler sur l'estime de soi.
Elle m'a aussi fait passer l'échelle de Rathus pour l'affirmation de soi, j'ai un score de 15 sur une échelle de -90 à +90. Sachant que je suis partie d'un score de -49 en 2007, ça va. C'est pas extraordinaire, mais ça va. Donc je n'ai plus de problème d'affirmation.

Le travail sur l'estime de soi consiste à repérer les pensées dévalorisantes et à trouver des pensées alternatives.
Donc j'ai de nouveau un petit carnet sur moi, et je note, à chaque fois que ça ne va pas, ce que je suis en train de penser de moi. En général, ça tourne autour de "je suis nulle", "je suis mauvaise" et "je ne vais pas y arriver".
Il y a aussi des "il/elle va penser que je suis nulle etc." ; d'après la psy, c'est la preuve que j'ai encore de l'anxiété sociale.
Elle m'apprend donc à apposer à côté des ces pensées dévalorisantes, des pensées valorisantes, à faire la part des choses avec des pensées plus contextualisées et moins générales. Je dois m'entrainer afin que ça devienne un automatisme. Tout comme le fait de me dévaloriser est un automatisme, me (re)valoriser doit pouvoir le devenir.

Je lui ai demandé si la susceptibilité était en rapport avec la faible estime de soi. Elle m'a dit que c'était tout-à-fait le cas. La critique, chez le susceptible, vient effondrer le peu d'estime qu'il avait réussi à échafauder.

Commentaires

  • Bien heureux de voir ENFIN que tu es sur la bonne voie ! :)

    C'est long avant de changer les "distorsions cognitives" mais ça vaut VRAIMENT le coup de persévérer à long terme. C'est des habitudes malsaines que l'on utilise depuis des années alors il est illusoire de croire que tout va changer par un coup de baguette magique ;-) mais il est tout aussi illusoire de croire que rien ne peut changer.

    Personnellement ça m'a pris 3-5 ans pour changer ces automatismes (distorsions cognitives) qui sont à la base d'une grande partie de notre mal être. Présentement t'es enfin dans l'action et non plus dans la théorie ou a te questionner sur le "pourquoi je suis comme ça ?" .

    J'suis passé d'une humeur totalement pessimiste à une personnalité optimiste aujourd'hui. J'aide la difficulté à croire que je pouvais être aussi pessimiste et négatif dans mes pensés en regardant le passé. J'suis fier de ça et ça change beaucoup la qualité de vie.

    J'ai encore du chemin à faire, ces pensé automatique je les ai utilisés et renforcés inconsciemment pendant plus de 30 ans,. Si je suis plus fatigué ou émotif elles ont tendance à revenir MAIS je les repère rapidement et je ne les nourris plus.

    La première étape celle ou tu es c'est d'apprendre à les repérer, pour pouvoir les remplacer progressivement ensuite par des pensées plus saines et réalistes. Au début ça peut demander beaucoup d'énergie mais avec les semaine et les mois ça devient un automatisme comme respirer et ça devient quasi-naturel.

    Par contre il faut toujours être vigilant afin de ne pas les laisser regagner du terrain, surtout en cas de fatigue ou stress.

    Habituellement dans les thérapies basé sur les TCC c’est par ça que l'on commence les distorsions cognitives, je le répète je suis vraiment heureux de voir que tu commences enfin à AGIR et moins réfléchir au pourquoi.

  • Oups un paragraphe à été coupé lors de la publication de mon précédant message:

    Voici un lien vers un PDF qui peut t'aider encore plus à comprendre ce que sont les distorsions cognitives et comment ça fonctionne, c'est le meilleur texte que j'ai trouvé pour les expliquer clairement:
    https://mega.nz/#!05hXSJqb!C6rc0R_9Pq_qpy9AYuzBxjHG6GBI20Ji6nf9XQx3aho

    Bonne saison estivale à toi ! :-)

  • Tout à fait d'accord, Mikoul.
    C'est la façon de faire que je suis actuellement... et cela est payant. Plus que de se demander "pourquoi suis-je ainsi ?" (même si cette question a son importance, elle ne règle rien en soi, mais de ça on ne s'en aperçoit qu'après...)

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