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Octobre 2011

Le psy m'a demandé comment je vais. Bien, je contrôle de mieux en mieux mes angoisses, mais j'aimerais passer à l'étape suivante : ne plus avoir d'angoisses irrationnelles, ne plus avoir mon anxiété sociale. Il m'a demandé où j'en étais du postulat et de ma phobie : j'en suis débarrassée. Le problème c'est avec mes proches. Il m'a redit que ce n'est plus de la phobie sociale. La phobie sociale, c'est quand a peur du jugement de tout le monde, quand on veut être aimé de tout le monde. Vouloir être aimé de ses proches, ce n'est pas de la phobie sociale, d'ailleurs ça n'a pas de nom. C'est plus compliqué et ce n'est pas la même démarche pour résoudre ces angoisses. La solution c'est de savoir jusqu'où je suis prête à aller pour être aimée de mes proches, de savoir poser les limites. Pour aller bien, je dois poser les limites.

Ensuite, le psy m'a fait remplir à nouveau l'Echelle de Rathus. Je suis maintenant à + 28. Mon score a encore diminué. Intrigué, le psy m'a demandé si j'avais une bonne image de moi en ce moment. La réponse est que j'ai une image de moi "plutôt mauvaise", ce qui n'est pas mon habitude. D'après moi, la raison en est le fait que je n'arrive pas à progresser, à faire plein de choses que je devrais faire, du fait de mon manque d'affirmation. Le psy m'a demandé de lui expliquer quoi précisément, a décortiqué plusieurs des raisons que j'ai citées. Il en ressort que ce sont des choses que mon compagnon me demandent de faire, pas quelque chose dont j'ai le besoin. Le besoin ne vient pas de moi, l'envie non plus. Il est donc naturel que j'ai toutes les difficultés du monde à répondre à ce besoin. J'y vais à reculons. Le psy m'a expliqué que quand le besoin ne vient pas de moi, quand ce n'est pas une envie que je ressens mais que je réprime du fait de mon manque d'affirmation, je n'ai pas à répondre à la demande. Je lui ai répondu que c'était difficile parce que le demandeur insiste et revient à la charge constamment. Il m'a alors dit que je dois non seulement apprendre à dire "non", mais que je dois également apprendre à dire "merde!". Il s'agit là de poser les limites, comme il le disait tout à l'heure.



A écouter :

Entretien avec Pierre Philippe Cadert sur le thème "Cessez d'être gentil soyez vrai".

Commentaires

  • Zut, le lien vers l'extrait ne fonctionne plus, erreur 404 !

    Intéressant "post" !

  • C'est réparé !

Les commentaires sont fermés.