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Janvier 2014

Au cours de cette séance, j'ai évoqué des sujets sur lesquels il me semble avoir procrastiné au-delà du raisonnable.

Cela concerne mon avenir professionnel proche.
Je vais m'installer à mon compte. J'ai donc du solliciter ma banque. Je me suis préparée à cette entrevue et j'ai exposé mon speech à mon mari la veille du rendez-vous. Il a été effaré et effrayé de voir que je n'avais pas prévu de chiffres (prévision de chiffre d'affaires, analyse de mon activité actuelle, simulation de ma future activité) alors que j'allais voir un banquier. Il m'a dit que c'était très mauvais pour ma crédibilité. Moi, je pensais avoir suffisamment préparé l'entretien, je ne me suis pas du tout rendu-compte qu'il manquait la moitié des infos.
A ce sujet, le psy m'a dit qu'il n'y a là rien de choquant. Je ne suis pas banquière, ce n'est pas mon métier et j'ai droit à l'erreur. J'aurais pu aller au rendez-vous, le banquier m'aurait demandé les chiffres et nous aurions convenu d'un nouveau rendez-vous, avec les chiffres. Quant-à ma crédibilité, le psy dit que ce n'est pas là-dessus que le banquier la jugerait.
Le problème est donc plus l'anxiété d'anticipation de mon mari que ma procrastination.

Deuxième thème de procrastination, toujours au sujet de mon projet professionnel : je dois faire faire des devis pour travaux du futur cabinet. J'avoue que là, j'ai sciemment laissé traîné parce que ça m'angoissait. Je me suis dit que si je m'y mettais en janvier, ça suffirait bien. Mon mari ne comprend pas que je ne m'y sois pas mise en novembre, pour avoir tout de prêt en janvier pour aller voir la banque pour l'emprunt. Je ne lui ai pas dit en temps et en heure que cela m'angoissait. Au final, j'aurai tous mes devis la semaine prochaine et je n'ai pas encore la promesse de vente, qui ne dépend pas de moi. Sans promesse de vente, je ne peux pas demander le crédit. Je suis donc dans les temps à l'insu de mon plein gré.
Le psy m'a dit "Vous voyez que vous vous en sortez très bien. Ne vous dévalorisez pas. Votre mari est anxieux, ne l'oubliez pas."

Je suis perplexe. Autant, pour le premier rendez-vous avec la banque, je suis d'accord avec le psy, et mon mari aussi avec le recul ; autant pour les devis de travaux, j'ai procrastiné sciemment. Mais peut-être que je me suis normalisée, en fin de comte, et que ma procrastination est maintenant modérée et ne m'empêche plus de fonctionner.



Quoi qu'il en soit, j'aimerais bien ne plus procrastiner du tout, mais je crois bien qu'il va falloir faire avec l'idée que ça n'arrivera pas.

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