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  • Normale

    A la fin de la dernière séance, le psy m'a dit que j'étais devenue "normale", en précisant qu'il était conscient que le terme n'était pas le plus adapté.
    Je le sens, je le vis au quotidien. Je me suis normalisée.
    Je dis ce que j'ai à dire, et ce, quel que soit l'interlocuteur. Pas toujours sur le ton le plus approprié, mais quand-même, quel changement !
    Mes soucis financiers ne me rendent plus malade d'angoisse. J'en parle en temps et en heure à mon mari. Je n'attends plus que la banque m'appelle, c'est moi qui appelle.
    D'ailleurs, plus rien ne me rend malade d'angoisse. J'ai toujours des angoisses, sur les mêmes sujets qu'avant, mais je gère mon anxiété beaucoup mieux. Elle ne m'empêche plus de vivre. Ça, c'est beaucoup grâce à l'ACT : l'acceptation, le travail sur les valeurs et la méditation de pleine conscience.
    Et aussi un peu grâce à mon psy, qui, maintenant, et plus une béquille qu'un moteur.

  • Octobre 2013

    Au cours de cette séance, j'ai parlé au psy de mes progrès en matière d'affirmation dans le couple.
    Il était content.
    Il m'a demandé comment ça allait sur le plan familial. Je lui ai dit que ça allait plutôt bien. Mes deux frères, qui ne s'étaient pas vraiment parlé depuis une bonne vingtaine d'années, ont passé un week-end chez moi ce printemps, à mon initiative. Du coup, ma mère, qui devait avoir peur de nous réunir, a suggéré qu'elle aimerait que nous venions tous pour Noël, mais que, souvent nous étions déjà pris ailleurs. Je lui ai expliqué qu'il fallait qu'elle prenne son téléphone et qu'elle nous invite de vive voix, parce que nous allons là où nous sommes invités. Elle a été un peu étonnée, mais elle a acquiescé.
    J'ai aussi parlé au psy de ma découverte de l'autocompassion et de mon histoire de manque de réconfort.
    Il m'a dit "Il faut vous que vous vous achetiez un ours en peluche". J'ai répondu "J'ai deux chats". Il m'a dit "Ha oui, c'est mieux, ça ronronne".
    Il a trouvé que j'allais bien et m'a demandé si j'étais d'accord pour espacer les séances. J'ai refusé. J'ai encore des choses à voir avec lui.

  • Il s'agit d'un boui-boui bien crado

    Quand ça ne va pas, que mes préoccupations prennent le dessus, essayer de les chasser et de penser à autre chose ne me sert à rien ; elles reviennent d'autant plus fortes quelques minutes après. Alors, lorsque des pensées négatives surviennent dans mon esprit sans prévenir et me vrillent la cage thoracique, j'ai trouvé un truc pour les accueillir en souriant, les dédramatiser, bref les accepter (c'est un des principes de l'ACT) et ainsi pouvoir mieux les laisser repartir.
    J'entonne mentalement ce joyeux refrain :

     

     

    Lien permanent 0 com' Catégories : ACT (TCC 3ème vague)