Septembre 2012
J'ai revu le psy. Je ne l'avais pas vu depuis le mois de mars.
Je lui ai raconté le fruit de mes réflexions sur mon rapport à l'argent. Il avait reçu mon courrier, mais ne l'avait pas lu. Je lui ai montré le livre de Benjamin Schoendorff sur l'ACT que j'ai commencé à lire et celui de Christophe André sur la méditation.
Il m'a félicitée pour tout ce travail accompli et approuvé mon orientation vers l'ACT.
Il pense que je suis dans le juste sur mes difficultés avec l'argent, qui m'ont conduite à ne plus m'en occuper et ne plus faire mes comptes. Mais il pense aussi qu'il faut creuser plus mes difficultés à dépenser. J'ai du mal sur des petites comme sur des grosses dépenses. Il pense donc que l'argent n'est pas le problème. Le problème, s'est de s'autoriser à se faire plaisir.
Il est vrai que je bloque sur les dépenses qui ne sont pas vitales ou indispensables. Je n'angoisse pas à l'idée de faire un plein d'essence, de payer la note du véto pour le chat, ou de faire mettre aux normes la fosse septique. Par contre, je bloque pour acheter des vêtements, des chaussures, un jeu vidéo, un blu-ray, des objets de déco, changer de mode de chauffage pour passer à quelquechose de plus confortable, changer de voiture. Toutes ces dépenses, dont je pourrais me passer parce qu'il s'agit de changer quelque chose que j'ai déjà et qui pourrait durer encore, ou parce qu'il s'agit d'objets de loisir, sont anxiogènes. Comme c'est anxiogène, je ne prends jamais (ou rarement) l'initiative de ce genre d'achat, c'est mon mari qui le fait. Comme je tiens le budget, je me retrouve à devoir dire non, mais à vrai dire, je ne sais plus si je dis non parce que c'est hors budget ou parce que ce n'est pas indispenable. Et comme dire non m'est anxiogène, je déteste les virées shopping, qui devraient être l'occasion de se faire plaisir.
Le psy m'a demandé de travailler sur cette notion de refus de se faire plaisir.