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  • Au moins une bonne raison de lâcher son psy

    Le magazine Le Cercle Psy a publié hier sur FaceBook un lien vers un article intitulé "Six bonnes raisons de lâcher son psy", 1 heure et demie après que j'ai publié ma note précédente.
    Ça m'a fait sourire.

    Ça faisait un moment que je me disais qu'il faut que je change de psy. Ce n'est certainement pas sans rapport avec le fait que je sois restée sans le voir depuis le mois de février. Je me sentais bloquée dans mon évolution. Coincée parce qu'il n'a pas su m'écouter sans rester neutre au sujet de ma "phobie de l'argent" et que je n'arrivais pas à lui en reparler. Et pourtant j'ai besoin d'aide. Seule, je n'y arrive pas. Je m'étais dit que je tenterais le tout pour le tout. Soit il m'aide, soit cela me donne une bonne raison de changer de psy.
    Quand il m'a dit "vous avez 48 heures pour faire vos comptes" et "on se revoit dans 6 mois", je me suis sentie trahie. Je sais bien ce qu'il faut que je fasse mes comptes et mon budget. Ce n'est pas ce que je lui demandais. Je lui demandais de l'aide pour passer outre l'anxiété. Et "on se revoit dans 6 mois", non, on ne se revoit pas dans 6 mois. Au fond de moi, j'ai pensé : "Je viens de te raconter que j'ai des problèmes importants, graves même et toi tu me réponds en gros que je dois me démerder. Parce que je ne suis pas anxieuse en t'en parlant, tu penses que j'ai pas besoin de toi ? Mais pourquoi tu crois que je t'en parle, ducon ?"
    Ça m'a énervée et déçue. Et en même temps, ça légitimise mon besoin d'aller voir ailleurs.

  • Septembre 2014

    J'ai revu le psy au début du mois.
    J'étais déterminée à lui (re)parler de ma "phobie de l'argent" et de ses conséquences, de toutes les dettes que j'ai contractées à cause de cela. Je voulais lui en parler pour m'attaquer à ce problème une bonne fois pour toute, avec son aide, pour que ce soit efficace et durable.
    La dernière fois que je lui en avais parlé, ça doit dater de 2012, il avait eu une réaction outrée, cela n'avait fait qu'augmenter mon angoisse, je ne lui en avais plus jamais reparlé depuis.
    Je m'étais préparée psychologiquement à tout lui raconter par le menu. Je m'étais dit que de toutes façons, soit il m'écoute sans se émettre de jugement et j'avance sur ce thème grâce à lui, soit il me refait le coup du mec choqué ou il ne m'aide pas et je change de crèmerie.

    J'ai donc tout raconté au psy. Il a admis que sa réaction non neutre était problématique. Il m'a écoutée sans s'outrer. Il a posé des questions, il s'est intéressé à mon propos. Puis à la fin, il m'a dit :
    "Il faut que vous notiez vos dépenses quotidiennement, puis que vous établissiez votre budget et que vous en parliez à votre mari. Je vous donne, mettons, 48 heures pour vous y mettre.
    Bon, on se revoit quand ? Dans 6 mois ?
    "

    Je change de crèmerie.