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Au moins une bonne raison de lâcher son psy

Le magazine Le Cercle Psy a publié hier sur FaceBook un lien vers un article intitulé "Six bonnes raisons de lâcher son psy", 1 heure et demie après que j'ai publié ma note précédente.
Ça m'a fait sourire.

Ça faisait un moment que je me disais qu'il faut que je change de psy. Ce n'est certainement pas sans rapport avec le fait que je sois restée sans le voir depuis le mois de février. Je me sentais bloquée dans mon évolution. Coincée parce qu'il n'a pas su m'écouter sans rester neutre au sujet de ma "phobie de l'argent" et que je n'arrivais pas à lui en reparler. Et pourtant j'ai besoin d'aide. Seule, je n'y arrive pas. Je m'étais dit que je tenterais le tout pour le tout. Soit il m'aide, soit cela me donne une bonne raison de changer de psy.
Quand il m'a dit "vous avez 48 heures pour faire vos comptes" et "on se revoit dans 6 mois", je me suis sentie trahie. Je sais bien ce qu'il faut que je fasse mes comptes et mon budget. Ce n'est pas ce que je lui demandais. Je lui demandais de l'aide pour passer outre l'anxiété. Et "on se revoit dans 6 mois", non, on ne se revoit pas dans 6 mois. Au fond de moi, j'ai pensé : "Je viens de te raconter que j'ai des problèmes importants, graves même et toi tu me réponds en gros que je dois me démerder. Parce que je ne suis pas anxieuse en t'en parlant, tu penses que j'ai pas besoin de toi ? Mais pourquoi tu crois que je t'en parle, ducon ?"
Ça m'a énervée et déçue. Et en même temps, ça légitimise mon besoin d'aller voir ailleurs.

Commentaires

  • Oui, les ruptures avec les psys, c'est parfois comme les ruptures amoureuses (ou amicales): nous avons besoin d'un déclic qui va nous permettre de couper la relation (pas forcément pour toujours, mais si redépart il y aura, ce sera sur de nouvelles bases).

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