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  • Juin 2013

    Au cours de cette séance, nous avons encore parlé du fait que mon mari s'adresse parfois à moi comme à une ado. J'en ai parlé à mon mari. Il a pas mal cogité à ce sujet. Pour lui, le problème vient de mon attitude : il me parle comme cela parce que j'ai une attitude d'ado. De mon point de vue, c'est bien évidemment le contraire. J'agis en passive-agressive parce qu'on me parle mal.
    J'ai donné un exemple au psy, dans lequel à ses yeux il est clair que j'ai raison. J'en ai reparlé après coup à mon mari. Nous avons reconstitué la scène, et il s'avère que c'est bien mon attitude qui fut le point de départ : on me parle, je réponds sans regarder l'interlocuteur (les mauvaises habitudes de la phobie sociale sont si difficiles à perdre) et là ça démarre : on me répond "mal" selon mon point de vue, donc j'agis "mal" en contrepartie (là, c'est la passive-agressive qui s'exprime) et c'est le cercle vicieux qui démarre.
    En fait, je pense que c'est cette version qui est juste. Il faudrait que je corrige ma façon de m'adresser aux autres, mais il faudrait aussi que les autres se rappellent que j'ai des difficultés à communiquer clairement et arrêtent de prendre mal ce que je fais mal.

    Et là, je suis assez contente de ma conclusion, pour une fois, je ne m'accable pas de tous les maux.

  • Chez le psy

    Dans la salle d'attente du psy, une femme pleure, assise à côté de moi. Elle sursaute au moindre bruit. Ça me fait de la peine. Je me revois, dans la même situation, il y a quelques années. Mais retenant mes larmes. Je ne pleure jamais en public.
    Je ressens une profonde empathie pour elle, et de la compassion. On est nombreux, dans cette salle d'attente, alors je ne lui dis rien, et je baisse le nez sur mon smartphone...