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1ère séance avec le recul

Cette première séance a consisté à redéfinir mon problème. J'en avais une perception erronée (estime de soi versus affirmation de soi).

Elle a également consisté à me rassurer vis à vis de ma réussite dans cette thérapie.
En effet, l'anxieux social a tendance, face à une situation, à choisir l'interprètation négative de la situation.
Je commence une thérapie. Plusieurs possibilités s'offrent à moi :

  1. cela va très bien se passer, sans difficulté
  2. cela va être certes un peu difficile, mais je vais y arriver
  3. cela va être très difficile, et entraîner une souffrance épouvantable, je vais en baver, mais au bout du compte, ça va marcher
  4. cela ne va pas marcher.

J'ai confiance dans ce type de thérapie, donc on écarte la (4).
Il me reste la (1), la (2) et la (3). Croire en la (1) ferait preuve d'une sous-estimation totale de la situation.
Il me reste la (2) et la (3).
Evidemment, j'ai choisi la (3). J'ai eu l'occasion de voir des reportages sur des thérapies cognitivo-comportmentales (TCC) en hospitalisation, chez des gens qui ont des troubles obsessionnels et compulsifs (TOC). Les gens souffraient énormément. Dans mon esprit, il n'y a pas de raison pour qu'il en soit autrement pour moi, alors que je ne souffre pas d'un TOC et que je ne vais pas être hospitalisée pour cela.
Le psy a perçu mon inquiétude vis à vis de la thérapie, il l'a court-circuitée en tenant des propos rassurants. Cela a marché.

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