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thérpaie cognitive et comportementale

  • Avril 2011

    Nous sommes en avril et je n'ai rien publié depuis le mois de février.
    Toujours en plein TAG, avec du mieux, l'angoisse se gère un peu mieux, les nouveaux anxiolytiques sont plus efficaces, la relaxation et les exercices de respiration contrôlée m'aident aussi.
    Mais à chaque fois que j'élimine une source d'angoisse, une nouvelle apparaît, qui était cachée derrière. Toujours en rapport avec quelque chose que je n'ai pas osé dire à une personne proche (compagnon, collègue, psy...). C'est usant pour moi et pour mon compagnon, à qui je transmets mes angoisses. Cela m'empêche de profiter de la vie et d'être heureuse, même si je ne suis pas malheureuse.
    Je vois le psy cette après-midi. La dernière fois, la séance s'est mal passée, du moins, je l'ai mal vécue. Je suis arrivée en retard, il était agacé et a un peu baclé la séance. J'ai eu le sentiment de ne pas avoir été écoutée. J'espère que je réussirai à lui dire que je n'ai pas bien vécu cette séance, car, comme il dit, j'ai le droit de râler.

  • Séances de janvier 2011 avec le recul

    J'ai mis séance au pluriel, parce que j'ai vu deux fois le psy en janvier.
    Mon anxiété était de plus en plus présente et envahissante. J'en étais rendue à un point que cela me gênait pour travailler, et je ne parle pas de la qualité de la relation avec mon compagnon.
    Réveillée à 5h pour 7h, poussées d'angoisse jusqu'à 7-8/10 dans la journée, je n'en pouvais plus.
    Le psy m'a diagnostiqué un TAG, trouble anxieux généralisé. Il m'a mise sous anxiolytiques matin, midi, soir et forte dose au coucher. Le but étant de rétablir le sommeil pour me permettre de gérer les angoisses de journée. Il m'a redonné rendez-vous 15 jours plus tard.
    Au bout d'une semaine il y a eu du mieux, puis ça a recommencé malgré les anxiolytiques.
    A la séance suivante, il a fait le tour de mon état : dépressive, pas dépressive, besoin de somnifères ou pas, reprendre les mêmes antidépresseurs qu'avant ou pas, essayer un autre antidépresseur ou pas, essayer un autre anxiolytique ou pas. C'est la dernière option qu'il a choisie. Plus de la respiration abdominale toutes les heures. Et continuer les exercices de relaxation que j'ai commencé à faire.
    La respiration abdominale, ça court-circuite un peu l'angoisse au moment où on est vraiment mal, ça aide à prendre moins d'anxiolytiques.
    La relaxation, ça détend, ça fait diminuer le niveau de stress et ça aide à affronter la suite. Il ne faut pas attendre d'être angoissé pour en faire, c'est plus une forme de prévention.

    A ce jour, je sens que si j'oublie de prendre mes petites pilules blanches, l'anxiété remonte. Si je laisse faire, cela devient carrément de l'angoisse, et je peux m'angoisser sur des choses qui ne m'angoissent pas habituellement.
    Je vois le psy la semaine prochaine. J'aimerais bien comprendre ce que c'est qui m'arrive et le pourquoi du comment.
    En attendant, j'ai compris une chose en lisant des sites sur l'anxiété, c'est qu'à chaque fois que j'ai ressenti l'urgence de consulter un psy, j'étais en train de faire un TAG. 80% des gens qui font un TAG ont fait ou feront une dépression. Cette fois-ci je suis suivie de près, je ne ferai pas de dépression.

     

     

     

    [édit du 17 mai 2012 : avec le recul, la raison pour laquelle j'ai fait un nouveau TAG cet hiver-là est liée à ma "phobie de l'argent" : je ne faisais pas mes comptes alors que mon compagnon pensais que je les faisais, nous avons acheté une maison alors je ne savais pas de quel budget nous disposions réellement, avec la peur que le budget réel soit très en dessous ce que j'estimais à la louche et toutes les conséquences que cela pouvait avoir]

  • Séance de septembre 2010

    Au cours de cette séance, nous avons fait le point sur les choses qui m'angoissent.
    Mes angoisses sont plus présentes depuis que j'ai arrêté les anti-dépresseurs. Cela est handicapant d'une part, mais de l'autre, cela me pousse à agir pour régler les problèmes, car si je suis plus facilement angoissée, je perçois également mieux l'origine de mes angoisses et je trouve plus facilement comment y remédier.
    C'est comme si, en arrêtant le traitement, j'avais quitté des lunettes aux verres fumés. Je vois mieux ce qui se passe.
    Le psy m'a donc aidée à trouver comment me débarrasser d'une de mes angoisses du moment, me donnant ainsi le canevas de la démarche.
    Elles ont toutes, évidemment, un lien plus ou moins rapproché avec le postulat de départ de ma phobie, sauf que le postulat s'applique à TOUT LE MONDE et que mes angoisses actuelles ne s'apliquent qu'à mon entourage. La peur que les gens importants pour moi aient une mauvaise image de moi ou, exprimé autrement, le souhait que ces personnes m'aiment. Je n'ose pas faire ceci, pas dire cela de peur d'être mal jugée, je laisse s'enliser les petites difficultés qui, avec le temps et le laisser-faire, deviennent plus grandes et se transformes en grosses angoisses.

  • 31ème séance

    Quand le psy m'a demandé comment j'allais, j'ai répondu que j'allais bien. Je me sens beaucoup mieux dans ma peau.
    Par contre, c'est mon compagnon qui ne va pas bien. Il a vidé son sac. Cet évènement a beaucoup intéressé le psy, qui y a vu la raison de nos difficultés récentes. Car pour le psy, ces difficultés ne viennent pas de mes difficultés à communiquer, mais de la trop grande demande de mon compagnon.
    [edit du 17 mai 2012 : mon compagnon reconnait qu'il est anxieux, il a peur de l'abandon, il a besoin de savoir précisément ce que l'autre pense pour se rassurer]

  • 30ème séance

    Au cours de cette séance, nous avons encore parlé de mon compagnon. Nous ne parlons plus de moi, cela signifierait-il que je sois "guérie" de ma phobie sociale, et que nous nous attaquions aux problèmes autres ? C'est de plus en plus le sentiment que j'ai.

  • 29ème séance

    Suite à mon syndrome de sevrage, le psy à décidé de me laisser à la dose minimale pendant plusieurs mois.

    Nous avons parlé des mes problèmes relationnels avec mon compagnon. Le psy pense que les problèmes ne viennent plus uniquement de moi, comme cela a été le cas pendant longtemps. Pour lui,  ce que je décris, ce sont des problèmes de couple, pas des problèmes de phobie sociale. Je communique peu, certes, mais je communique suffisamment pour ne pas souffrir, ce qui n'était pas le cas avant la thérapie. Il m'a donné pour mission de chercher à savoir pourquoi mon compagnon a tant besoin d'information. Qu'est ce que cela lui apporte, et que se passe-t'il, de quoi a-t'il peur qu'il se passe s'il n'obtient pas de moi toutes les informations dont il a besoin.
    [edit du 17 mai 2012 : avec le recul, le psy avait raison : mon compagnon reconnait qu'il est anxieux, il a peur de l'abandon, il a besoin de savoir précisément ce que l'autre pense pour se rassurer]

  • 28ème séance

    Je suis arrivée à la séance sans avoir fait l'agenda de mes crises d'angoisse que le psy m'avait demandé. Je n'en avais fait qu'une en trois semaine. L'avant veille au soir.
    Cela m'a permis d'une part de me rendre compte qu'une crise d'angoisse en 3 semaine, c'est pas beaucoup ; et d'autre part, cela m'a permis de parler au psy d'un point de ma vie privée que je n'avais pas encore réussi à évoquer avec lui et qui était le sujet de la crise d'angoisse.
    Le psy a proposé que nous travaillions sur ce point, avec méthode, comme d'habitude. Il m'a donné un objectif à remplir pour la prochaine fois.
    Et il a oublié de me renouveler l'ordonnance pour les anti-dépresseurs, comme d'habitude.

  • 27ème séance

    A cette séance, je suis arrivée tendue. Une crise d'angoisse me tenait le ventre depuis quelques heures.
    Le psy m'a fait faire un exercice destiné à désamorcer les crises d'angoisse. Le principe est de se repasser la journée minute par minute pour trouver le moment où a commencé ce mal-être et ainsi comprendre ce qui l'a déclenché pour mieux le relativiser. Les anxieux sont ceux qui n'ont pas cette démarche naturellement et ont la sensation d'avoir été anxieux toute la journée sans savoir pour quelle raison.
    Après m'avoir fait constater que la démarche faisait tomber le niveau d'anxiété, le psy m'a demandé d'appliquer cette technique à l'avenir et de faire un agenda de mes crises d'angoisses pour la prochaine fois.

  • 26ème séance

    Au cours de cette séance, j'étais déprimée. J'ai pleuré pour la première fois devant ce psy.
    Nous avons parlé de l'objet de cette déprime : mon travail. Le sentiment de ne plus faire un travail aussi intéressant que quand j'étais dans le public. D'avoir perdu beaucoup en partant dans le privé : mes projets.
    Il a décortiqué ce que j'ai dit et a tout rationalisé, comme à son habitude. Mes projets ne pouvaient plus se concrétiser dans le public. S'ils ont une chance de l'être, c'est dans le privé.

    J'ai demandé à ce qu'on se voit plus souvent. Il a rapproché les rendez-vous à 3 semaines.