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affirmation - Page 2

  • 31ème séance

    Quand le psy m'a demandé comment j'allais, j'ai répondu que j'allais bien. Je me sens beaucoup mieux dans ma peau.
    Par contre, c'est mon compagnon qui ne va pas bien. Il a vidé son sac. Cet évènement a beaucoup intéressé le psy, qui y a vu la raison de nos difficultés récentes. Car pour le psy, ces difficultés ne viennent pas de mes difficultés à communiquer, mais de la trop grande demande de mon compagnon.
    [edit du 17 mai 2012 : mon compagnon reconnait qu'il est anxieux, il a peur de l'abandon, il a besoin de savoir précisément ce que l'autre pense pour se rassurer]

  • 30ème séance

    Au cours de cette séance, nous avons encore parlé de mon compagnon. Nous ne parlons plus de moi, cela signifierait-il que je sois "guérie" de ma phobie sociale, et que nous nous attaquions aux problèmes autres ? C'est de plus en plus le sentiment que j'ai.

  • 29ème séance

    Suite à mon syndrome de sevrage, le psy à décidé de me laisser à la dose minimale pendant plusieurs mois.

    Nous avons parlé des mes problèmes relationnels avec mon compagnon. Le psy pense que les problèmes ne viennent plus uniquement de moi, comme cela a été le cas pendant longtemps. Pour lui,  ce que je décris, ce sont des problèmes de couple, pas des problèmes de phobie sociale. Je communique peu, certes, mais je communique suffisamment pour ne pas souffrir, ce qui n'était pas le cas avant la thérapie. Il m'a donné pour mission de chercher à savoir pourquoi mon compagnon a tant besoin d'information. Qu'est ce que cela lui apporte, et que se passe-t'il, de quoi a-t'il peur qu'il se passe s'il n'obtient pas de moi toutes les informations dont il a besoin.
    [edit du 17 mai 2012 : avec le recul, le psy avait raison : mon compagnon reconnait qu'il est anxieux, il a peur de l'abandon, il a besoin de savoir précisément ce que l'autre pense pour se rassurer]

  • 28ème séance

    Je suis arrivée à la séance sans avoir fait l'agenda de mes crises d'angoisse que le psy m'avait demandé. Je n'en avais fait qu'une en trois semaine. L'avant veille au soir.
    Cela m'a permis d'une part de me rendre compte qu'une crise d'angoisse en 3 semaine, c'est pas beaucoup ; et d'autre part, cela m'a permis de parler au psy d'un point de ma vie privée que je n'avais pas encore réussi à évoquer avec lui et qui était le sujet de la crise d'angoisse.
    Le psy a proposé que nous travaillions sur ce point, avec méthode, comme d'habitude. Il m'a donné un objectif à remplir pour la prochaine fois.
    Et il a oublié de me renouveler l'ordonnance pour les anti-dépresseurs, comme d'habitude.

  • 27ème séance

    A cette séance, je suis arrivée tendue. Une crise d'angoisse me tenait le ventre depuis quelques heures.
    Le psy m'a fait faire un exercice destiné à désamorcer les crises d'angoisse. Le principe est de se repasser la journée minute par minute pour trouver le moment où a commencé ce mal-être et ainsi comprendre ce qui l'a déclenché pour mieux le relativiser. Les anxieux sont ceux qui n'ont pas cette démarche naturellement et ont la sensation d'avoir été anxieux toute la journée sans savoir pour quelle raison.
    Après m'avoir fait constater que la démarche faisait tomber le niveau d'anxiété, le psy m'a demandé d'appliquer cette technique à l'avenir et de faire un agenda de mes crises d'angoisses pour la prochaine fois.

  • 26ème séance

    Au cours de cette séance, j'étais déprimée. J'ai pleuré pour la première fois devant ce psy.
    Nous avons parlé de l'objet de cette déprime : mon travail. Le sentiment de ne plus faire un travail aussi intéressant que quand j'étais dans le public. D'avoir perdu beaucoup en partant dans le privé : mes projets.
    Il a décortiqué ce que j'ai dit et a tout rationalisé, comme à son habitude. Mes projets ne pouvaient plus se concrétiser dans le public. S'ils ont une chance de l'être, c'est dans le privé.

    J'ai demandé à ce qu'on se voit plus souvent. Il a rapproché les rendez-vous à 3 semaines.

  • Les vacances

    Les vacances.

    D'après le psy, j'étais sensée prendre des initiatives, proposer des choses, parce que c'est les vacances, c'est plus facile, ce sont des choses légères qu'on choisit : pizzeria ou crêperie ?

    Sauf que non.
    J'ai très mal vécu mes vacances sur ce plan là. Cela a démarré par une partie de jeu de société que s'est éternisée pendant une journée entière et à laquelle je ne participais pas. J'ai eu le sentiment de ne pas avoir osé m'y incruster où me signaler. Cela m'a fait angoisser puis déprimer à cause du sentiment d'échec et de ne pas faire de progrès. J'ai déprimé pendant 3 jours, sur 10 jours de vacances, c'est beaucoup.
    Ensuite, n'étant pas d'humeur favorable, un accrochage entre mon compagnon et moi a fini de m'attrister et me déstabiliser. Je me suis refermée sur moi-même et n'ai plus rien proposé.

    Bref, les vacances furent éprouvantes.

    Lien permanent 0 com' Catégories : Bulletin de santé, Manque d'affirmation
  • 25ème séance

    Pas de problème cette fois non plus pour aller voir le psy.

    Voici le résultat de l'échelle de Rathus : +48 sur une échelle qui va de -90 à +90.
    Je suis partie de -49, me voilà à +48... Impressionnant. Mais, comme je le dis au psy depuis plusieurs séances, j'ai toujours l'impression d'avoir beaucoup de problèmes, puisque j'ai encore beaucoup de difficultés avec mes proches. Mais là, on sort du postulat.

    Ceci-dit, je ressens la différence avec les non-proches et cela me rend la vie plus facile.

    En ce qui concerne mes difficultés dans le couple, le psy m'a demandé de réfléchir à la question suivante :
    est-ce que mon manque d'initiatives vient de ma phobie ou bien est-ce que c'est dans ma nature.
    Je lui ai fait remarquer qu'à la séance précédente, il avait été beaucoup plus catégorique à ce sujet en m'annonçant que mon manque d'envie venait de ma personnalité et non de ma phobie. A cela, il a répondu que je ne lui semblais pas malheureuse ou frustrée comme si j'étais quelqu'un qui a des envies mais qui n'ose pas les dire du fait de sa phobie.
    Je lui ai répondu que peut-être qu'avec le temps j'ai appris à taire ces envies et qu'elles se sont éteintes.
    Il m'a demandé d'approffondir cette réflexion pour la prochaine fois.

  • 24ème séance

    Au cours de la vingt-quatrième séance, nous avons fait le point sur ma santé. Cela va mieux.
    Nous pouvons donc avancer.

    Le psy m'a donné l' Echelle de Rathus à remplir à nouveau pour la prochaine fois, pour voir où j'en suis.

    Nous avons parlé d'où j'en suis dans ma phobie : je suis débarrassée du postulat à 95%, de ma phobie à 95%.

    Il m'a demandé de lui parler de mes problèmes avec mes proches : je suis en plein dedans. J'ai des difficultés avec mon compagnon depuis un moment. Et c'est devenu mon principal souci.
    Le psy m'a fait décrire des situations problématiques. Il en a conclu que tout n'est pas lié à ma névrose, qu'il y a des choses qui font partie de ma personnalité. Le fait que mon compagnon attende des changements au sujet de ces choses va le conduire à une déception. Je n'ai pas que des problèmes liés à ma phobie, j'ai aussi un problème de couple.
    Tout n'est pas dû à la phobie...