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La phobie sociale par la CIM 10

La CIM 10 (Classification internationale des maladies ou Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes, 1992) permet le codage des maladies, des traumatismes et de l'ensemble des motifs de recours aux services de santé. Elle est publiée par l'OMS et est utilisée à travers le monde pour enregistrer les causes de morbidité et de mortalité, à des fins diverses parmi lesquelles le financement et l'organisation des services de santé ont pris ces dernières années une part croissante. Il s'agit de la version 10.

 

Critères diagnostiques de la phobie sociale de la CIM 10 :

A. soit (1) soit (2) :
  1. crainte marquée d’être exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui, ou d’agir d’une manière qui pourrait être embarrassante ou humiliante ;
  2. évitement marqué d’être exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui, ou de situations dans lesquelles on pourrait se conduire d’une manière embarrassante ou humiliante.
Ces craintes se manifestent dans des situations sociales. Par exemple : manger ou parler en public ; rencontrer des connaissances en public ; arriver dans un petit groupe ou y rester (par exemple dans une soirée, une réunion, une salle de classe).

B. Survenue, dans la situation phobogène, depuis le début du trouble, d’au moins deux des symptômes définis dans le critère B de l’agoraphobie et d’au moins un des symptômes suivants :
  1. rougir ou trembler,
  2. peur de vomir,
  3. besoin urgent ou peur d’uriner ou d’aller à la selle.
(critère B de l’agoraphobie : les situations sont soit évitées (p. ex., restriction des voyages ) soit subies avec une souffrance intense ou bien avec la crainte d'avoir une attaque de panique ou des symptômes à type de panique ou bien nécessitent la présence d'un accompagnement.)

C. Détresse émotionnelle significative due aux symptômes ou à l’évitement, avec conscience du caractère excessif ou irraisonné de ces derniers.

D. Les symptômes surviennent exclusivement ou prédominent dans les situations redoutées ou quand le sujet pense à ces situations.

E. Critères d’exclusion les plus couramment utilisés. Les symptômes cités dans les critères A et B ne sont pas dus à des idées délirantes, des hallucinations ou à d’autres troubles, tels un trouble mental organique, une schizophrénie ou des troubles apparentés, un trouble de l’humeur, ou un trouble obsessionnel compulsif et ne sont pas secondaires à des croyances d’ordre culturel.
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