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  • La thérapie continue

    Comme je l'ai dit précédemment, la psy a demandé à rencontrer mon mari. Nous sommes donc venus à deux à la dernière séance en date.
    Ça a été beaucoup plus simple que ce que j'avais imaginé, comme d'habitude.
    J'ai très mal vécu l'après-coup, parce que mon mari a dit tout un tas de trucs sur ce qui le gène encore dans mes problèmes. Et à chaque fois que mon mari fait ça, ça me rend malade quelques heures après, le temps de digérer probablement, et pour quelques jours. J'ai donc mis 4 jours à avoir à nouveau envie de faire autre chose que me cacher dans un trou.
    Par contre, la psy a compris, au cours de la séance, que j'avais une sérieuse tendance à toujours ne voir que le verre à moitié vide et elle est déterminée à me faire travailler là-dessus. Ça tombe bien.

    Mais, tout-de-même, je retiens une chose positive (il y en a plus, mais il n'y a que celle-là qui me saute aux yeux) de cette séance : la psy a observé que nous ne savions ni l'un ni l'autre faire des critiques ou des reproches sur le mode affirmé et non agressif.
    Moi je ne sais pas les faire parce que ma mère (mon père aussi un peu), donc le modèle d'apprentissage, avait les mêmes problèmes que moi et donc plutôt sur le mode passif.
    Lui ne sait pas non plus les faire, parce que ses parents, le modèle, étaient plutôt sur le mode agressif et donc les reproches qu'il me fait sont agressifs.
    Ce qui explique donc pourquoi je vis très mal ses critiques. Ça ne vient pas uniquement de mon hypersensibilité à la critique. Peut-être même que je ne suis pas si hypersensible à la critique que ça. D'ailleurs, depuis ça, j'observe ses critiques et je constate effectivement qu'elles ne sont pas faites sur le modèle "affirmé", mais bien sur le modèle "agressif". Le fait que ce soit la psy qui observe ça, a légitimisé mes difficultés à accepter ses critiques et du coup, je vis beaucoup moins mal le fait de ne pas les supporter, car je me dis "ben c'est normal que ça ne te plaise pas, c'est formulé de manière agressive". Et donc, je suis moins dans le mode action/réaction quand je réponds.
    En résumé, le fait qu'on me dise  que ses critiques sont agressives m'a permis d'accepter ma réaction à la critique. J'accepte l'émotion négative que j'ai quand je reçois sa critique et donc j'arrive à ne pas suivre cette émotion, et je réponds plus calmement. C'est le principe de l'ACT.