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  • Avril 2013

    Au cours de cette séance, nous avons continué à travailler sur le fait que mon mari, parfois, me parle comme à une ado.
    Je ne l'accepte pas, seulement, je ne parviens pas à exprimer mon refus. J'ai d'autant plus de mal à l'exprimer quand le contenu de la remarque est légitime.
    Le psy m'a dit qu'il y a quand-même de l'acceptation de ma part, sinon je lui en aurais parlé depuis longtemps. C'est pas faux.
    La meilleure façon pour faire changer cela, c'est de faire prendre conscience à mon interlocuteur qu'il ne me parle pas comme à un adulte. D'en parler, quoi. Ça m'évitera de réagir comme une ado (me vexer, bouder) et ainsi rester dans le cercle vicieux.
    Le psy m'a redit en me disant au revoir "Arrêtez d'être une petite fille".


    Depuis que je cogite sur ce sujet, des souvenirs remontent de ces dernières années, dans lesquels mon mari me parle, en effet, comme à un enfant, mais je ne manifeste pas ma désapprobation. Enfin, si, mais sur le mode passif-agressif : "je ne dis rien, mais je me venge". Par exemple, je ne réponds pas quand mon mari m'appelle sur un ton qui ne me plaît pas. Pas très constructif et surtout pas efficace : la personne en face n'a jamais su pourquoi je n'ai pas répondu, et en plus cela a déclenché un conflit.


    Nous avons également évoqué le fait que mon mari me reproche de n'être à l'initiative de rien, notamment en terme de loisirs. Le psy m'a dit, et mon mari et moi en étions déjà bien convaincus, que c'était tout à fait normal, vu nos différences d'emploi du temps, que nous ayons des envies différentes. Moi, le week-end et le soir, j'ai envie de me reposer tranquille chez moi. Lui a besoin de sortir et voir du monde. Par contre, ce qui n 'est pas normal, c'est que je prétende n'avoir envie de rien. Le psy m'a dit s'être fait avoir et m'avoir crue quand je disais ne pas avoir d'envie. Ce n'est pas le cas, j'ai envie de me reposer, de récupérer. Ce n'est pas un manque d'envie. C'est un manque d'affirmation de cette envie de me reposer. Il faut que j'affirme mes envies.
    C'est ce que me dit mon mari depuis qu'on se connaît. Je vais peut-être finir par y arriver.

  • Mars 2013

    Au cours de cette séance, j'ai cité les phrases que j'avais notées durant le mois qui vient de s'écouler : les phrases qui me vexent, me blessent dans mon amour propre, que je ne supporte pas et qui me font dire que je suis hypersensible à la critique.
    Elles ont un point commun, je l'avais vu, mais je m'étais dit que c'était trop gros ou trop simple pour que ce soit ça.
    Le psy me l'a donné :
    Le psy m'a dit : "On vous parle comme à un enfant, plus exactement, comme à une adolescente."
    J'ai répondu : "Alors c'est normal que ça me vexe ?"
    Le psy : "Oui, que cela vous vexe ou quelle que soit la forme que prend votre réaction. J'irai même plus loin, c'est insupportable. Vous n'avez pas à supporter qu'on s'adresse à vous comme à une enfant ou une adolescente."
    Moi : "Qu'est-ce qu'il faut que je fasse alors ?"
    Le psy : "Que font les adolescents ?"
    Moi : "Une crise d'adolescence ?"
    Le psy : "Voilà, il faut que vous grandissiez. Mais la première chose que vous devez faire, c'est vous demander pourquoi vous acceptez qu'on vous parle comme cela. Ensuite, vous vous demanderez comment faire pour que cela cesse. Cela va provoquer du remous dans votre vie, attendez-vous à ce que ça ne soit pas facile."




    Gloups.